DEBATTONS
Samir Kuntar :
Le doyen des monstres du Liban en liberté
Par le collectif Arabes Pour Israël
Le ciel du Moyen-Orient s'est assombri d'un seul coup, lorsque ce 15 juillet 2008 le gouvernement Olmert a vote à une écrasante majorité en faveur de l'accord pour un échange de prisonniers contre deux soldats tués par le Hezbollah le 12 juillet 2006.
Faire sortir de prison l'archi meurtrier Samir Kuntar, avec d'autres terroristes libanais et palestiniens, en échange de Eldad Regev et Ehud Goldwasser dont on n'a plus eu aucune nouvelle est un choc énorme pour le public israélien qui voit son gouvernement traiter avec le Hezbollah, une organisation terroriste cynique qui n'a aucun scrupule à manipuler la douleur des familles.
Comment se fait t-il qu'un gouvernement à la tête d'un pays civilisé accepte t-il d'échange avec le Hezbollah libanais des corps des deux soldats israéliens contre des criminels vivants ?
Il y aura autant de tristesse en Israël que d'humiliation, vu les fêtes qui vont se dérouler de l'autre côté de la frontière par le retour de ces sanguinaires libanais. M. Olmert a néanmoins donné son accord à un échange morbide avec le Hezbollah des corps des soldats mais sans aucune sensibilité à la douleur de la famille Haran.
Même dans leurs prières, les intégristes chiites n'ont jamais pensé obtenir un tel cadeau par lequel Israël libère un terroriste assassin d'une sauvagerie sans nom qui a assassiné un père et sa petite fille de 4 ans, contre les 2 pauvres soldats morts au Liban.
Rappelons nous Samir Kantar, du Front de libération de Palestine (FLP), a été condamné en 1980 à 542 ans de prison pour avoir tué un civil israélien et sa fille ainsi qu'un policier israélien en 1979 dans le nord d'Israël.
Samir Kuntar, le 22 avril 1979 avec trois autres complices, Asslan, Al-Muayed et Al Abras, franchissait à bord d'un Zodiac la paisible ville côtière de Nahariya, pour y mener ce que le FLP baptisera l'Opération Nasser.
Vers minuit, ce jour-là, ces authentiques terroristes, après avoir liquidé un policier sur la plage, ils commirent un acte d'une bravoure inouïe en s'attaquant à la famille Haran dans un immeuble locatif (sis au 61 de la Rue Jabotinsky) faisant face à la Méditerranée.
Le détenu libanais s'empara du père, âgé de 28 ans, Danny, et de sa fille aînée, Einat, qu'ils traînèrent jusqu'à la plage. Smadar, la mère, parvint à ramper vers une cachette en y emmenant sa cadette, Yaël, deux ans, ainsi qu'un voisin. Malheureusement, en bâillonnant Yaël pour l'empêcher de pleurer, sa mère l'étouffa.
Sur la plage, entre-temps, la déchéance dans le comportement humain atteignait son comble. Après avoir ordonné à ses complices de faire le guet, Kuntar exécuta Dany d'une balle tirée à bout touchant dans le dos, sous les yeux de sa fille. Et pour s'assurer que le père avait rendu l'âme, le "doyen des détenus libanais", selon la formule arabe noya le visage de Danny sous l'eau durant de longues minutes !
On n'était toutefois pas encore au sommet de l'horreur. Samir Kuntar, retournant sur ses pas, réalisant qu'il n'avait pas encore accompli tous les objectifs de l'Opération Nasser, s'en prit alors à la petite Einat. Il commença par lui administrer de violents coups sur la tête avec la crosse de son fusil, puis transporta son ennemie de quatre ans sur un rocher, où il termina de lui fracasser le crâne. Les paramédicaux parvenus sur place après la neutralisation de deux des terroristes et l'arrestation des deux autres, avaient rapporté à l'époque que l'état du cadavre de l'enfant était "irregardable".
La décision du gouvernement Olmert pour la libération d'un grand criminel au nom de Samir Kuntar, n'est pas seulement une décision qui concerne les affaires intérieures d'Israël. C'est une décision désastreuse pour la justice dans le monde par laquelle le crime a été récompensé au détriment de toutes les considérations éthiques et morales.
Ce geste fait hélas figure d'un précédant sans limite, en faveur de ces fous islamistes qui ont vu un gouvernement d'un Etat civilisé briser une décision de justice et écourter la peine d'un fracasseur de crâne de fillette.
Aujourd'hui au moins, les citoyens du monde libre vont partager avec Madame Smadar Haran, dont la famille a été massacrée par ce commando du Front pour la Libération de la Palestine, sous les ordres de son chef sadique Samir Kuntar, toute la dureté qu'implique cette libération du doyen des monstres du Liban .
Après le massacre de son mari et de ses deux filles par Kuntar, Ce meurtrier abhorré, ancien prisonnier de l'Etat d'Israël, va retrouver la liberté, comme son complice Ahmed Al Abras, l'autre terroriste rescapé de l'Opération Nasser qui fut échangé, avec 1150 autres prisonniers de guerre, en mai 1985, contre trois soldats israéliens vivants, lors du troc qui porte le nom du Deal Ahmad Jibril.
La libération de Samir Kountar, un terroriste qui a assassiné de sang froid en 1979 toute une famille à Naharya en échange, cette fois, des corps de deux soldats, peut amener à ce que, durant libération de Guilad Shalit (détenu auprès du Hamas), le prix sera aussi cher et que des centaines de prisonniers, parmi lesquels des assassins, des criminels seront libérés.
Il est devenu de coutume, qu'à chaque fois, les israéliens sont incapable d'empêcher leur gouvernement de prendre la décision de la libération de centaines d'assassins. Mais dans le cas de Samir Kuntar, avec l'échange de deux soldats morts contre des assassins vivants, le gouvernent a vraiment dépasser tous les limites du respects aux victimes juives du terrorisme. Et il arrivera un temps ou il ne restera aucun criminel d'envergure à échanger contre la libération d'autres soldats juifs.
A l'avenir, il faut s'attendre à d'autres enlèvements qui, malheureusement, peuvent survenir de nouveau. Les intégristes vont comprendre qu'Israël devra toujours payer un prix très cher pour libérer ses enfants. Certains déjà à Gaza planifient des enlèvements qu'il faudra commettre afin d'obtenir la relaxe du criminel Marwan Barghouti.
On se demandera aussi avec quel prix, les intégristes chiites, et les Etats qui sont leurs complices, exigeront de la libération du navigateur Ron Arad qui est détenu depuis 1986 ? Cela va faire vingt-et-un ans qu'il est en captivité !
En attendant que les intégristes feront leur comptes et fixeront « le prix » pour ce navigateur, et en attendant aussi que le gouvernement israélien prépare de nouvelles listes pour libérer des masses entières de criminels , le Hezbollah fera la fête du retour , au Liban , d'un tueur de petites filles qui a été condamné par une justice démocratique et dans les règles du droit , à 542 ans de détention .
Collectif francophone Arabes Pour Israël
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Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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