LASYRIE
LESETATSUNIS
ETLEUROPE
Source : lemonde.fr avec l'Agence France-Presse
et l'Agence Reutersd
en ligne le 14 juin à 17h 40
sur Diasporablog à18h 05
George Bush et Nicolas Sarkozy
appellent la Syrie à se désolidariser de l'Iran
George W. Bush et Nicolas Sarkozy ont célébré la confiance retrouvée entre leurs deux pays en affichant leurs convergences sur la Syrie et la menace nucléaire iranienne, samedi 14 juin, au deuxième jour de l'étape française de la tournée européenne d'adieux du président américain.
Après plus d'une heure d'entretien, les présidents français et américain se sont efforcés de gommer leurs divergences sur l'attitude à adopter envers la Syrie, alors que les Etats-Unis avaient publiquement manifesté leurs réserves à la main tendue par Paris à un régime qu'ils considèrent comme l'un des principaux soutiens au terrorisme international. MM. Sarkozy et Bush ont martelé la même demande à l'égard de Damas : Il faut que "la Syrie se désolidarise le plus possible de l'Iran dans sa quête de l'arme nucléaire", a déclaré le premier lors de leur conférence de presse conjointe, tandis que George Bush exhortait le président syrien Bachar Al-Assad à "cesser d'être de connivence avec les Iraniens" .
Le président américain s'est dit"déçu" que les Iraniens aient refusé une "offre généreuse" de coopération des grandes puissances pour suspendre leur programme d'enrichissement d'uranium."C'est une indication pour les Iraniens que leurs responsables veulent les isoler encore plus (...) l'Occident est sérieux lorsqu'il s'agit de mettre fin au processus d'enrichissement", a-t-il dit, demandant à Damas d'en persuader Téhéran. L'obtention par l'Iran de la bombe nucléaire est "une menace inacceptable pour la stabilité du monde", a renchéri M. Sarkozy.
"CESSEZ D'ABRITER DES TERRORISTES"
Au nom des "nuances" qui le séparent de son hôte, Nicolas Sarkozy a justifié l'invitation à Paris du président syrien Bachar al-Assad au sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée le 13 juillet. George Bush n'a pas fait référence à l'ouverture de Paris vers Damas, mais affiché sa fermeté envers Bachar Al-Assad : "Cessez d'abriter des terroristes, soyez une force constructive au Moyen-Orient, contribuez à la création d'un Etat palestinien, faites comprendre au Hamas que la terreur doit cesser." Il a également invité le président syrien à "faire comprendre" à ses "alliés iraniens" que le mouvement chiite libanais Hezbollah, soutenu par Téhéran, était une "force de déstabilisation au Liban et ailleurs".
Dans une déclaration commune, les deux chefs d'Etat ont réaffirmé qu'ils entendaient coopérer à la promotion d'un "Liban pacifique, souverain, indépendant, uni et démocratique". Et jugé "important" que la Syrie et le Liban établissent rapidement des relations diplomatiques à part entière.
Signe de l'amitié retrouvée, M. Bush a rendu un hommage appuyé à son homologue français, "un homme intéressant", "plein d'énergie", "très sage". Il a également complimenté son épouse, "très intelligente" et "très compétente" . Le président américain doit quitter Paris pour Londres dimanche.
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