"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, juin 08, 2007

DEVOUS
AMOI
L'édito de DIASPORABLOGJ


DJAMEL BOURAS - COMMUNAUTE JUIVE


UNE POLEMIQUE
EN RAZ MOTTE


Le moins qu'on puisse dire, c'est que certains membres de la communauté juive ont la rancune sélective, d'autant que la personne visée est musulmane. Cela aiguise leur irascibilité avec plus d'aise! Non! Vraiment, Djamel Bouras dialoguant avec la communauté juive, la pilule a du mal à passer. Il n'est pas possible de fréquenter un individu qui s'est fourvoyé sur une piste si nébuleuse à un moment donné de sa vie. Vouloir l'aider, le soutenir dans la voie sur laquelle il s'est engagé, la voix de la paix, est impardonnable. Gare à celui qui sera pris la main dans le sac! Il sera alors, vite condamné, exclu, excommunié, voué aux gémonie et jeter en pâture à la vindicte populaire, comme l'a été Spinoza en son temps.

Ce qui compte pour cette frange, non négligeable, de la communauté juive, c'est penser comme un seul homme, c'est entrer dans le moule de la pensée unique...juive. On accepte la démocratie, et on a bien raison, là-bas, en Israël. Mais ici, pour la démocratie entre Juifs, point de salut! Tu te tais ou t'es mort! Tu bouges, c'est la curie, les insultes qui fusent, l'anathème qui te tombe deçu. Le" massacre à la trançonneuse" verbale, mais si efficace pour le manipulateur, en revanche, si nocif pour celui qui en est la victime. A tel point que les Juifs qui pratiquent cette forme d'intimidation, omettent les valeurs du judaïsme que leur ont enseigné les maîtres. Valeurs de tolérance, valeurs d'écoute, valeurs de pardon.

C'est bien ce que démontre la polémique qui s'est installée après le dialogue qu'a instauré Djamel Bouras, ancien champion olympique français, candidat dans le 93 du Modem aux prochaines élections législatives, avec la communauté juive,
et l'interview qu'il a accordé à Michel Zerbib, diffusée ce jeudi sur Radio J.
Il a beau vouloir revenir sur ses propos et ses prises de positions, répréhensibles, faut bien l'avouer, dans le passé, demander des excuses, s'engager dans la voix de la réconciliation. Rien n'y fait. Rien ne passe. La haine est tenace. Pour ces juifs obscurantistes, le musulman quoiqu'il fasse reste infréquentable. Et pourtant, le modèle Israël, lui, ne se prive pas de le côtoyer.

En comparaison, les contributions malsaines d'une Esther Benbassa qui se répand dans les médias à longueur d'année, en consultante professionnelle du monde juif, une interview de Jean-Marie Le Pen pendant la campagne présidentielle au quotidien Haaretz, n'ont pas fait pousser à ces Juifs les mêmes orfrais. Il y a bien, et on le voit, dans leur contestation de la nouvelle attitude de Djamel Bouras, deux poids, deux mesures. Avec un visible manque de discernement, un manque de recul pour pouvoir juger avec sérénité et justice.

Etre juif, c'est comprendre la nature humaine, faite de zones d'ombre et de zones de lumière. Dès qu'une petite lampe s'allume, il ne faut pas hésiter alors, à
l'agrandir, à l'élargir afin qu'elle illumine tout l'univers. D'aucuns qualifieront cette position d'angélisme, de naïveté, je leur réponds que c'est tout simplement la relation de l'homme à l'homme. Sans esprit de revanche, sans esprit de domination. De l'homme à hauteur d'homme et non pas du caractère animal de cet homme envers son pareil.

N'oublions jamais qu'on nous a nommé peuple élu, qu'à ce titre le monde nous regarde et attend de nous que nous donnions l'exemple. Ce qui nous donne une lourde responsabilité face à l'humanité toute entière. A nous de nous montrer à la hauieur,
Sachons nous montrer digne de notre tâche.

Enfin, dernière observation qui ressort de cette violente polémique, l'incapacité qu'ont les Juifs à débattre, à échanger des arguments solides, non axés systématiquement sur la vindicte, les insinuations, mais sur une réflexion minitieuse, étayée, dépassionnée, dénuée de toute arrière pensée. Sans procès. Avec juste l'objet de sérier les choses.

Aux responsables de la communauté juive et à la presse juive de faire revenir le débat au centre de la vie communautaire. Comme en Israël. Cela aurait au moins le mérite d'éviter bien des dérives et libérerait la conscience des uns et des autres.


Bernard Koch

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