PASSERELLE
Source : lemonde.fr
via l'AFP
en ligne le 4 mai
Plus de 150 000 personnes
dans les rues de Tel-Aviv
pour réclamer le départ d'Ehoud Olmert
lus 150 000 manifestants se sont rassemblés à Tel-Aviv, jeudi 3 mai en fin d'après-midi, pour exiger la démission du premier ministre israélien, Ehoud Olmert, et du ministre de la défense, Amir Péretz.
L'appel à manifester a réuni juifs religieux, colons, laïques issus de mouvements de gauche, représentants de familles endeuillées par la guerre et soldats réservistes, qui ont tous repris en cœur le mot d'ordre "démission" à l'encontre des deux responsables politiques, mis en cause pour les décisions prises lors de la guerre du Liban en 2006. "VOUS AVEZ ÉCHOUÉ, RENTREZ CHEZ VOUS"
La foule a convergé peu avant la tombée de la nuit vers la place Yitzhak Rabin de Tel-Aviv. Selon Uzi Dayan, un des organisateurs, aucun homme politique n'a été invité à s'exprimer lors de ce rassemblement afin de ne pas effrayer une partie de la population. "Il n'y a pas de politiciens, mais c'est une événement politique", a-t-il toutefois ajouté. "Elle vise uniquement à appeler la direction à s'éclipser parce qu'elle a échoué", a affirmé pour sa part le député du Likoud, Gilad Erdan.
Les participants, originaires de tout Israël, brandissaient des panneaux avec comme slogans "le gouvernement doit démissionner", "élections maintenant" ou "Olmert, droite et gauche veulent ta démission". Une immense banderole était marquée de la phrase : "vous avez échoué, rentrez chez vous".
Par le passé, de telles manifestations étaient déjà parvenues à déstabiliser des hauts responsables politiques. En 1973, Golda Meir, premier ministre, et son ministre de la défense, Moshe Dayan, avaient dû quitter leurs postes. En 1982 également, des centaines de milliers d'Israéliens avaient défilé pour obtenir la démission du ministre de la défense de l'époque, Ariel Sharon.
OLMERT REFUSE DE CÉDER
Malgré les demandes de Benyamin Nétanyahou et de la ministre des affaires étrangères, Tzipi Livni, Ehoud Olmert entend toujours rester en place. Hier, il a gagné une petite victoire, après avoir obtenu le soutien d'une grande majorité du groupe parlementaire de son parti, Kadima.
Pourtant, même s'il parvient à résister à cette manifestation, il devra encore faire face à deux événements susceptibles de lui coûter sa place dans les prochaines semaines : les élection primaires du Parti travailliste, allié du gouvernement, le 28 mai, et la publication de l'intégralité du rapport Winograd, qui doit rendre compte des ratés et échecs de la guerre du Liban .
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