"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, mai 12, 2007

DEVOUSAMOI
L'édito de Diasporablogj


Dimanche prochain

ELECTION PRESIDENTIELLE... AU C.R.I.F


D'UNE ELECTION A L'AUTRE


Cette importante élection que nous venons de vivre sur le plan national en a éclipsé une autre, mais, il faut bien le dire, bien moins médiatiser que sa grande soeur, y compris dans les médias de la communauté juive, et surtout d'un bien moindre intérêt, à savoir les élections présidentielles du CRIF.
Dans ces élections, l'enjeu est bien mince et les prétendants au titre suprême font pâle figure devant 'leurs confrères et consoeurs" de l'élection présidentielle nataionale.

Ils sont quatre (Richard Prasquier, Jo Zrihen, Arié Bensehmoun, Henri Hajdenberg) à vouloir briguer cette haute fonction d'une institution phare de la communauté juive et à vouloir succéder au Président sortant, Roger Cuckierman. Et tous sont issus du sérail. Pas de candidate dans cette élection. La parité homme-femme dans les institutions juives n'est pas encore à l'ordre du jour.

A lire leur profession de foi ou les interviews qu'ils ont donné, ici ou là, dans l'indifférence générale, peu de choses les distinguent Des programmes mous, des intentions vagues, des voeux...pieux. Pas de réforme en profondeur de l'institution. Pas de remise en question, non seulement des structures et des cadres, mais aussi de l'état d'esprit de cette institution qui prétend vouloir représenter les 500 000 membres de la communauté juive de France dont la presque totalité est exclue du vote et n'a ni le droit de participer à la vie du Conseil Représentatif des Instituts juifs de France, ni le droit de participer à ses décisions. Tout vient d'en haut. De la Tour d'Ivoire où se sont enfermés leurs dirigeants.

Le C.R.I.F qui a fait de la démocratie israélienne son air préféré n'en demeure pas moins une institution juive non démocratique, un club de nantis et de notables. L'ère Cuckierman s'achève d'ailleurs sur un bilan mitigé.

Une ère de paillettes, de dîner et de mondanité, et bien peu d'actions. Plus de discours que d'actes concrets.

Sur l'antisémitisme, sa part d'interventions auprès du pouvoir, n'a pas permis une baisse sensible de ce phénomène. Sur les derniers développements de la situation en Israël, du retrait de Tsahal de Gaza, en 2005, par le gouvernement Sharon au Rapport Winograd qui vient d'accuser le Premier Ministre israélien Ehud Olmert et son Ministre de la Défense, Amir Pérets, sur les failles du gourvernement de Jérusalem, lors du conflit qui a opposé son armée au Hezbollah, l'été dernier, le C.R.I.F a montré les limites de son pouvoir d'influence.

Sur l'Iran, le CRIF a été à la traîne des réactions et des actions. Six mois après l'appel d'Elie Wiesel aux Européens, son meeting, tenu début février à la Mutualité, qui devait réunir les principaux candidats à la présidentielle 2007 s'est soldé par échec cuisant.

Enfin, sur la question des relations de la communauté juive avec d'autres populations de l'Hexagone, on ne peut pas dire que le C.R.I.F. ait rempli son contrat. C'est, entre autres, dans le domaine des relations avec le monde musulman que l'échec est pâtant. La Mosquée de Paris, d'ailleurs, vient de convoquer le C.R.I.F à venir s'expliquer sur ses défaillances face à la communauté musulmane. C'est enfin son soutient du bout des lèvres de l'Amitié Judéo-Musulmane de France initiée, il y a bientôt trois ans, par le Rabbin Serfaty.

Le C.R.I.F n'est plus cette force de dissuasion qu'elle devait être.

Il sera bien difficile au successeur de Roger Cuckierman, quel qu'il soit, de relever le défi de remettre le C.R.I.F sur la voie d'une organisation offensive, moderne et flambeau de la communauté juive de France dans son ensemble. Et non d'une caste!

Il lui faudra un vrai leader charismatique, une sorte de...Nicolas Sarkozy, qui ne craindrait pas de rompre avec un C.R.I.F vieillot, poussiéreux et éloigné des réalités.

Ce leader, à heure qu'il est, n'est pas encore né!


Bernard Koch

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