"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, juin 10, 2006


PASSERELLE

Source : lemonde.fr via l'Afp en ligne
le 10 juin 2006 à 16h 33


COUP DE POCKER
DU PRESIDENT
DE L'AUTORITE PALESTIENNE



Abbas convoque un référendum,
le Hamas dénonce un "coup d'état"


Le président palestinien Mahmoud Abbas a finalement convoqué pour le 26 juillet un référendum sur l'initiative politique des prisonniers palestiniens pour une amorce de règlement du conflit. "Le peuple palestinien à Jérusalem, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza est appelé à se prononcer par référendum le 26 juillet sur le document d'entente nationale", affirme M. Abbas dans un décret lu en son nom, samedi 10 juin, par le secrétaire général de l'Autorité palestinienne Tayeb Abdelrahim à Ramallah.

Elaboré par des cadres de différents groupes palestiniens détenus par Israël, ce document prévoit la fin des attentats en Israël et l'établissement du futur Etat palestinien sur les territoires occupés en 1967, ce qui constitue une reconnaissance implicite de l'Etat d'Israël.Les électeurs seront appelés à répondre par "oui" ou "non" à la question suivante : "Est-ce que vous acceptez le document d'entente nationale des prisonniers", a expliqué M. Abdelrahim.
Le Hamas a immédiatement réagi à cette annonce ern estimant qu'il"s'agit d'un coup d'Etat contre le choix du peuple palestinien et la légitimité" électorale. "Celui qui a convoqué ce référendum doit assumer toutes ses graves conséquences", a estimé Moushir Al-Masri, un porte-parole du Hamas, pour lequel le scrutin "marquera une division historique du peuple palestinien". Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a appelé, dans une interview à l'hebdomadaire Der Spiegel, à boycotter ce référendum . "Le président n'a pas le droit d'interroger le peuple", a notamment argumenté le premier ministre palestinien, soulignant qu'aucune loi ne permettait une telle consultation. Mahmoud Abbas portera seul la responsabilité des conséquences de ce référendum, a prévenu M. Haniyeh.


"METTRE FIN AUX SOUFFRANCES
DU PEUPLE PALESTINIEN"


M. Abbas a décidé d'organiser ce référendum après l'échec le 5 juin d'un "dialogue national" impliquant notamment son parti, le Fatah, et le mouvement islamiste Hamas. Dans une déclaration avant la lecture du décret, M. Abbas a affirmé que le référendum deviendrait inutile si le Hamas se décidait à accepter le doucement des prisonniers, "même à la veille" de la consultation. "Il est temps d'aller de l'avant pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien", a affirmé le président de l'Autorité palestinienne.
"Je suis persuadé que lorsque nous nous serons entendus sur ce document le siège (imposé au peuple palestinien) prendra inévitablement fin car personne ne pourra alors justifier son maintien", a-t-il ajouté. M. Abbas a en outre affirmé que le référendum n'avait pas pour but de court-circuiter le gouvernement. "Ce référendum n'est pas dirigé contre les élections (législatives). Ces élections ont donné un Conseil législatif alors que le référendum porte sur un document précis", a-t-il expliqué.
Le document, signé la veille par M. Abbas, prévoit aussi la formation d'un gouvernement d'union nationale et laisse à M. Abbas, en sa qualité de chef de l'OLP et de président de l'Autorité palestinienne, les coudées franches pour engager des négociations de paix avec Israël. Il a été mis au point par Marouane Barghouthi, le chef du Fatah en Cisjordanie, Abdelkhaleq Al-Natché, un haut responsable du Hamas, Abdelrahim Mallouh, numéro deux du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Bassam Al-Saadi, dirigeant du Jihad islamique, et Moustapha Badarneh du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP).



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