INEDITS
INFOS
Des Israéliens entraînent des soldats kurdes en Irak
11:25 01 Décembre 2005
Source www.arouts7fr.com
Selon le quotidien Yedioth Aharonoth, des dizaines d’Israéliens se sont rendus durant les six derniers mois en Irak pour y entraîner des soldats kurdes à la lutte contre le terrorisme. Ils ont traversé la frontière par la Turquie, avec leurs passeports israéliens, déguisés en spécialistes de l’agriculture, de l’agronomie et des infrastructures routières. LD
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Cinquante gouttes de paix entre Israël et la Palestine
grâce à la chirurgie cardiaqueDate de création :
Source www.jim.fr
30 novembre 2005
– Lorsqu’elles créent par un matin de février 1912 l’association Hadassah, les sept pionnières juives new-yorkaises qui oeuvrent autour de la figure tutélaire d’Henrietta Szold pour épauler les organisations juives en Palestine ne savent pas qu’elles viennent de faire naître un formidable outil d’espoir et de paix. Pourtant très vite, la mission humanitaire d’Hadassah se dessine, ainsi que sa vocation à aider l’ensemble des populations présentes dans la région, quelle que soit leur religion. C’est ainsi que quelques années à peine après sa création, des ambulances de fortune financées par l’association vont à la rencontre des femmes palestiniennes afin de leur distribuer du lait pasteurisé. Aujourd’hui, le nom d’Hadassah flotte glorieusement sur les collines de Jérusalem grâce à deux hôpitaux dont la mission restera toujours d’accueillir et de soigner tous les malades. Malgré les guerres, les fermetures de frontière, les attaques terroristes et les ripostes armées, les chirurgiens spécialisés en cardiologie pédiatrique israéliens et palestiniens qui travaillent dans les hôpitaux d’Hadassah ont toujours eu à cœur de poursuivre leur mission. Cependant, au cœur des années les plus sombres, il leur fut particulièrement difficile de continuer à accueillir les enfants palestiniens souffrant de malformations cardiaques graves. C’est ainsi qu’entre 1993 et 2003, seuls quelques enfants palestiniens nécessitant une intervention urgente purent être opérés, tandis que des centaines d’autres ne pouvaient bénéficier de la chirurgie cardiaque. La pauvreté des services de santé palestiniens ne leur permet pas en effet de faire face aux besoins de ces enfants et l’argent est en priorité consacré à la création de dispensaires. Les associations humanitaires, quant à elles, lorsqu’elles dépêchent sur place des équipes médicales internationales, ne peuvent prendre en charge que les cas chirurgicaux les plus simples. La situation est d’autant plus désolante que dans la population vivant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza le taux de cardiopathies congénitales est plus élevé qu’en Israël ou dans les pays occidentaux, atteignant près de 5 % des naissances. Ceci s’expliquerait par les nombreux mariages consanguins, qui représenteraient 45 % des unions, comme l’expliquait hier le professeur Jean-Jacques Rein, chef du département de cardiologie pédiatrique à l’hôpital Hadassah à l’occasion d’une conférence de presse à Paris. Depuis 2003, grâce à l’action du centre de Peres pour la paix, l’hôpital Hadassah peut offrir sa technologie de pointe et le savoir faire de ses praticiens à un nombre croissant d’enfants. Ainsi, entre 2003 et 2005, près de 150 jeunes palestiniens ont pu être opérés. Cependant face au coût que représentent ces interventions (environ 12 000 euros), de nouvelles structures sont nécessaires. Ainsi est née en France il y a quelques mois l’association « Un cœur pour la paix » dont l’objectif est de sauver cinquante enfants supplémentaires chaque année. Une cinquantaine d’interventions ont déjà pu être financées. Plusieurs entreprises figurent parmi les principaux donateurs. L’objectif est de pouvoir récolter quelque 350 millions de dollars par an, comme l’indique la présidente et fondatrice de l’association Muriel Haïm. La force de cette action est liée au fait qu’elle est réalisée loin des rouages habituels des associations humanitaires. Son message de paix n’en reste pas moins important et le professeur Rein estime que les cinquante premiers patients opérés sont autant de « gouttes de paix » semées en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza. L’équipe de praticiens elle-même témoigne de cette aspiration à la paix et à la fraternité, puisqu’elle se compose de cinq médecins israéliens et de trois médecins palestiniens. Cependant dans l’avenir, on peut espérer que les populations palestiniennes trouveront sur leur territoire les soins adaptés aux besoins de leurs enfants. Israël constitue cependant, pour l’heure, dans ce domaine, un allié apparemment plus fidèle que d’autres pays voisins.
INFOS
Des Israéliens entraînent des soldats kurdes en Irak
11:25 01 Décembre 2005
Source www.arouts7fr.com
Selon le quotidien Yedioth Aharonoth, des dizaines d’Israéliens se sont rendus durant les six derniers mois en Irak pour y entraîner des soldats kurdes à la lutte contre le terrorisme. Ils ont traversé la frontière par la Turquie, avec leurs passeports israéliens, déguisés en spécialistes de l’agriculture, de l’agronomie et des infrastructures routières. LD
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Cinquante gouttes de paix entre Israël et la Palestine
grâce à la chirurgie cardiaqueDate de création :
Source www.jim.fr
30 novembre 2005
– Lorsqu’elles créent par un matin de février 1912 l’association Hadassah, les sept pionnières juives new-yorkaises qui oeuvrent autour de la figure tutélaire d’Henrietta Szold pour épauler les organisations juives en Palestine ne savent pas qu’elles viennent de faire naître un formidable outil d’espoir et de paix. Pourtant très vite, la mission humanitaire d’Hadassah se dessine, ainsi que sa vocation à aider l’ensemble des populations présentes dans la région, quelle que soit leur religion. C’est ainsi que quelques années à peine après sa création, des ambulances de fortune financées par l’association vont à la rencontre des femmes palestiniennes afin de leur distribuer du lait pasteurisé. Aujourd’hui, le nom d’Hadassah flotte glorieusement sur les collines de Jérusalem grâce à deux hôpitaux dont la mission restera toujours d’accueillir et de soigner tous les malades. Malgré les guerres, les fermetures de frontière, les attaques terroristes et les ripostes armées, les chirurgiens spécialisés en cardiologie pédiatrique israéliens et palestiniens qui travaillent dans les hôpitaux d’Hadassah ont toujours eu à cœur de poursuivre leur mission. Cependant, au cœur des années les plus sombres, il leur fut particulièrement difficile de continuer à accueillir les enfants palestiniens souffrant de malformations cardiaques graves. C’est ainsi qu’entre 1993 et 2003, seuls quelques enfants palestiniens nécessitant une intervention urgente purent être opérés, tandis que des centaines d’autres ne pouvaient bénéficier de la chirurgie cardiaque. La pauvreté des services de santé palestiniens ne leur permet pas en effet de faire face aux besoins de ces enfants et l’argent est en priorité consacré à la création de dispensaires. Les associations humanitaires, quant à elles, lorsqu’elles dépêchent sur place des équipes médicales internationales, ne peuvent prendre en charge que les cas chirurgicaux les plus simples. La situation est d’autant plus désolante que dans la population vivant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza le taux de cardiopathies congénitales est plus élevé qu’en Israël ou dans les pays occidentaux, atteignant près de 5 % des naissances. Ceci s’expliquerait par les nombreux mariages consanguins, qui représenteraient 45 % des unions, comme l’expliquait hier le professeur Jean-Jacques Rein, chef du département de cardiologie pédiatrique à l’hôpital Hadassah à l’occasion d’une conférence de presse à Paris. Depuis 2003, grâce à l’action du centre de Peres pour la paix, l’hôpital Hadassah peut offrir sa technologie de pointe et le savoir faire de ses praticiens à un nombre croissant d’enfants. Ainsi, entre 2003 et 2005, près de 150 jeunes palestiniens ont pu être opérés. Cependant face au coût que représentent ces interventions (environ 12 000 euros), de nouvelles structures sont nécessaires. Ainsi est née en France il y a quelques mois l’association « Un cœur pour la paix » dont l’objectif est de sauver cinquante enfants supplémentaires chaque année. Une cinquantaine d’interventions ont déjà pu être financées. Plusieurs entreprises figurent parmi les principaux donateurs. L’objectif est de pouvoir récolter quelque 350 millions de dollars par an, comme l’indique la présidente et fondatrice de l’association Muriel Haïm. La force de cette action est liée au fait qu’elle est réalisée loin des rouages habituels des associations humanitaires. Son message de paix n’en reste pas moins important et le professeur Rein estime que les cinquante premiers patients opérés sont autant de « gouttes de paix » semées en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza. L’équipe de praticiens elle-même témoigne de cette aspiration à la paix et à la fraternité, puisqu’elle se compose de cinq médecins israéliens et de trois médecins palestiniens. Cependant dans l’avenir, on peut espérer que les populations palestiniennes trouveront sur leur territoire les soins adaptés aux besoins de leurs enfants. Israël constitue cependant, pour l’heure, dans ce domaine, un allié apparemment plus fidèle que d’autres pays voisins.
M. P.
© Copyright 2005
Une information de Simon Pilczer
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