"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, octobre 31, 2011

PALESTINIENS
ALUNESCO
DIVERGENCEENTRE
LACOMMUNAUTEJUIVE
ETLEGOUVERNEMENT
FRANCAIS

Source : la newsletter du CRIF diffusée
le 31 octobre 2011




UNESCO:
le CRIF déplore le vote
de la France




Le CRIF déplore vivement le vote de la France en faveur de l’admission de la Palestine à l’UNESCO.

Alors que plusieurs Etats européens importants n’ont pas voté pour cette admission, la position de la France est incohérente avec celle exprimée par le Président de la République qui, à l’Assemblée Générale de l’ONU, avait conditionné l’admission de la Palestine à la reprise des négociations bilatérales avec Israël, au renoncement au terrorisme et à l’acceptation du principe de deux peuples pour deux Etats Nations.

Le CRIF rappelle que divers Etats musulmans tentent dans l’enceinte de l’UNESCO de falsifier l’histoire en s’appropriant pour eux seuls des sites millénaires du patrimoine juif, comme le tombeau de Rachel. Il redoute que ce négationnisme culturel ne se renforce à la suite de ce vote

Le CRIF a demandé à être reçu par le président de la République et le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes.
UNETOURNEE
QUITORDLECOUP
AUBOYCOTT
CONTREISRAËL

Source : yabiladi.com en ligne
le 31 octobre 2011




Polémique autour du concert
de Hindi Zahra en Israël


Par
Hanane Jazouani



Depuis la sortie de son album Handmade l’année dernière, la chanteuse marocaine amazigh Hindi Zahra gravit les marches du succès et fait connaître sa musique partout dans le monde. Alors qu’elle est en pleine tournée internationale, une polémique est née ce week-end sur le web suite à l’un de ses concerts prévus en Israël, le 12 novembre prochain.

Née à Khouribga, d’un père militaire et d’une mère au foyer, Hindi Zahra baigne depuis sa plus tendre enfance dans la musique puisque ces oncles sont musiciens. La musique qu’elle écoute le plus est celle de Oum Kalsoum, le raï, la musique traditionnelle berbère et le rock’n’roll. C'est en 1993 qu'elle s'installe en France

Son talent est vite remarqué et récompensé puisqu’elle reçoit le 12 novembre 2010, le Prix Constantin, un prix musical récompensant les meilleurs jeunes artistes de l’année. Elle affronte ce soir-là des concurrents de poids comme Stromae, Zaz ou encore Ben l’Oncle Soul. Cerise sur le gâteau, en février 2011, elle remporte une nouvelle récompense lors de la Victoire de la musique dans la catégorie meilleur album musique du monde. Plusieurs journaux français salueront le talent de la chanteuse et Hindi Zahra multipliera les interviews.

Appel au boycott de son concert
en Israël


Après avoir raflé ces prix, la chanteuse enchaîne une tournée mondiale depuis le début d’octobre 2011. Elle est d’ailleurs en ce moment aux Etats-Unis. En novembre, elle chantera au Portugal, Espagne, Turquie et en Israël à Tel Aviv.

Un concert que la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël n’a pas manqué de remarquer. D’ailleurs, l’association a publié ce week-end une lettre ouverte à la chanteuse via le site post.fr en l’appelant à annuler son concert, faisant grossir la polémique. « Nous sommes étonnés que tu acceptes d’offrir un divertissement à une société qui pratique l’occupation, la discrimination raciale, la purification ethnique systématique, en particulier à Jerusalem-Al Qods et dans le Néguev, et alors que nos réfugiés – la majorité de notre peuple ! – continue à être privée de son droit imprescriptible de retour à leurs foyers dont ils ont été chassés au moment de la création, sur les ruines de notre société, de l’Etat d’Israël. ». Un appel au boycott qui intervient alors qu'un nouveau raid israélien dans la Bande de Gaza a fait ce week-end 13 morts chez les Palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes.

Les auteurs de cette lettre souligne également les origines berbères de la jeune femme pour tenter de la convaincre d’annuler son concert : « Et si tu nous objectais que toi aussi, en tant qu’Amazighe, tu subis l’oppression arabe, nous te répondrions que nous sommes contre toutes les formes d’oppression, et nous voyons dans les révoltes populaires qui déferlent aujourd’hui dans notre région arabe non pas un printemps arabe – compris de manière ethnocentriste ou nationaliste - mais un printemps contre toute injustice, toute ségrégation raciale, contre toute répression, et pour la liberté, la dignité et l’égalité entre tous dans nos régions, sans distinction de couleur, de genre, d’ethnie ou de religion».

Mécontentement des fans


Sans perdre une minute, de son côté, les israéliens se sont emparés de l'affaire. Le site Israël Infos est le premier à dégainer et à appeler ce matin les internautes à soutenir la chanteuse via son site internet et son compte Facebook pour qu'elle maintienne son concert à Tel Aviv.

D’ailleurs, sur la page facebook de Hindi Zahra, les commentaires de ces fans affluent en abondance depuis la publication de la lettre ouverte ce week-end. L’une de ses fans, Imen écrit sur son mûr : « vous êtes une grande artiste, s'il vous plait, ne soutenez pas l'oppression des palestiniens en vous rendant en Israel. Israel se sert des artistes pour redorer son image après notamment les massacres et crimes de guerre contre les habitants de Gaza en 2009. Soyez du coté de la justice, refusez de soutenir l'apartheid ».

Un autre fan déclare : « En ce moment, il y a plus de 7000 prisonniers politiques dont 360 enfants dont des bébés dans les prisons de l'armée d'occupation israéliennes. Aller faire une représentation la bas, c'est donner l'image d'un pays normal alors qu’Israël ne respecte ni le droit international, ni les résolutions de l'ONU et encore moins la convention de Genève alors j'en appelle a votre humanité, n'y aller pas. Rejoignez, Roger Waters, Elvis Costello, Gorillaz, Natacha Atlas , Vanessa Paradis , Annie Lennox , Carlos Santana ».
Les organisateurs ne sont pas au courant de l'appel au boycott

Yabiladi a joint ce matin les organisateurs de la tournée internationale de la chanteuse. Surprise, l’un des organisateurs Etienne Ziller a déclaré ne pas être au courant de cet appel au boycott du concert de la chanteuse en Israël. C’est même Yabiladi qui lui a appris que la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël avait publié une lettre appelant le boycott sur le net. Pour le moment, le concert est donc maintenu en attendant que les organisateurs se penchent de près sur la question du boycott. Etienne Ziller conclura la conversation téléphonique par « ça va être marrant ! »


Les artistes marocains
qui sont passés par la case Israël


Jamal Debbouze en 2007. C’est le magazine Voici qui révèlera la visite du comédien Jamal Debbouze en Israël avec son épouse Mélissa Theuriau. Le magazine publiera une photo du comédien franco-marocain au Mur des Lamentations.

- Sofia Essaïdi chante pour les 60 ans de la création d’Israël en 2008. Elle dira plus tard à la presse qu’elle a chanté pour promouvoir la paix dans la région.

- Abderrahim Abdelmoumen, le chanteur marocain donnera plusieurs concerts en Israël en 2010 avec l’orchestre andalou israélien de Shmouel Elbaz.

- Mounir Fatmi, l’artiste marocain a exposé cet été ses œuvres au Socio-Political Contemporary Art Museum à Jerusalem. Cependant, l’artiste n’a pas fait le déplacement en Israël pour le vernissage. Il a expliqué à la presse marocaine : « C’est mon travail qui me représente et je n’ai pas besoin d’être sur place. J’ai choisi de participer à cette exposition parce que le sujet même du dialogue entre les civilisations est au cœur de mon travail. J’avais déjà refusé d’exposer en Israël quand les sujets des expositions n’étaient pas clairs, ou sans intérêt politique. »
PRIXNOBEL
JUIFSETISRAELIENS
AU-DESSUSDULOT

Source : c4news en ligne le 26 octobre 2011



Les Juifs et le prix Nobel


Ecrit par
sheli




Daniel Shechtman, plus couramment appelé Dan Shechtman à Tel-Aviv où il est né voici 70 ans, vient de recevoir le Prix Nobel de Chimie 2011 décerné par l'Académie Nobel, à Stockholm. Il est récompensé " pour la découverte des quasicristaux (ou quasi-cristaux, configurations atomiques que l’on pensait jusqu’alors impossibles) qui date de 1982.



Un quasi-cristal est un solide qui possède un spectre de diffraction essentiellement discret (comme les cristaux classiques) mais dont la structure n’est pas périodique" (source tuxboard.com).

Une occasion pour moi de revenir sur les Prix Nobel décernés aux Israéliens, et plus généralement aux enfants d'Israël, c'est à dire, plus prosaïquement, aux personnes de confession juive.


Après quelques recherches, j'ai découvert que pas moins de 168 personnes israéliennes et/ou juives ont reçu ce prestigieux prix Nobel depuis sa création. Laissez-moi vous en citer quelques-uns, à titre d'exemple, à défaut de les citer tous! Ceux que j'ai choisis sont tous des Israéliens.

En 1978, Menahem Begin, alors premier ministre d'Israël, invite officiellement, et pour la première fois, Anouar El Sadate, premier ministre égyptien. Cette invitation, honorée par Sadate, signe le début du processus de paix entre les deux pays, la restitution du Sinaï à l'Egypte, et le début d'une "paix froide" qui dure encore, puisque ces jours derniers, l'Egypte a été l'intermédiaire pour la libération de Gilad Shalit, jeune homme de 24 ans détenu par le Hamas à Gaza depuis 5 ans et demi. Begin reçoit le prix Nobel de la paix le 10 décembre 1978.







Itshak RABIN , premier ministre israélien lui aussi, reçoit le prix Nobel de la paix le 10 décembre 1994, conjointement avec Shimon Peres, alors Ministre des Affaires Etrangères, actuel président d'Israël. Les deux hommes sont récompensés, ainsi que Yasser Arafat, chef de l'OLP, pour les accords d'Oslo, auxquels il faut ajouter, pour Peres et Rabin, les accords du Caire et le traité de paix avec la Jordanie. Rabin sera hélas assassiné en 1995 par un fanatique juif.

Parlons lettres avec Shmuel Yossef Agnon, appelé Shaï Agnon, grand spécialiste de la littérature hébraïque et yiddish, qui reçoit le prestigieux prix Nobel de littérature en 1966.

L'économie n'est pas en reste avec, en 2002, Daniel Kahneman, l'un des fondateurs de la finance comportementale, reconnu pour est reconnu ”pour avoir introduit en sciences économiques des acquis de la recherche en psychologie, en particulier concernant les jugements et les décisions en incertitude”.Il reçoit le Prix Nobel d'Economie en 2002 donc, conjointement avec un Américain, Vernon L. Smith.

Puis, en 2005, c'est encore le Prix Nobel d'Economie qui est attribué à Robert Aumann, "pour avoir renforcé notre compréhension des conflits et de la coopération grâce à l'analyse de la théorie des jeux". "Sans vouloir entrer dans une explication de la guerre israélo-palestinienne, le Prof. Aumann expose que la théorie des jeux peut contribuer à comprendre les causes profondes de la guerre mais ne donne pas les clés de la résolution des conflits. Cependant peut-être que lorsqu'on aura compris les causes des conflits, on pourra tenter de les résoudre. " (source: les Amis de l'Université Hébraïque de Jérusalem). Il partage ce prix avec Thomas Schelling, un Américain, alors qu'Aumann est israélo-américain.

Quant au Prix Nobel de Chimie, c'est presque une spécialité israélienne puisqu'avant Dan Shechtman, il avait déjà été attribué 3 fois à des Israéliens: Aaron Ciechanover et Avram Hershko le reçoivent en 2004, et enfin, en 2009, c'est une femme, Ada Yonath, qui est récompensée pour ses travaux sur l'établissement d'une carte détaillée du ribosome.

Ce ne sont que quelques exemples parmi les 168 Prix Nobel reçus à ce jour par des Juifs et/ou Israéliens. Une grande fierté pour ce peuple qui a toujours mis l'instruction parmi ses priorités, les universités israéliennes sont florissantes et de grandes découvertes techniques, médicales, scientifiques, sont régulièrement faites entre leurs murs et font avancer l'Humanité.

Petit clin d'oeil, les Juifs représentent sur Terre, aujourd'hui, 2 pour mille de la population, mais ont remporté 22% des Prix Nobel...:

- 24 Prix Nobel en économie
- 45 Prix Nobel en physique
- 49 Prix Nobel en médecine
- 29 Prix Nobel en chimie
- 12 Prix Nobel en littérature
- 8 Prix Nobel de la paix...

Edifiant, non?
FRANCE
DELEXTRÊME-GAUCHE
ALEXTRÊME-DROITE
UNCONSENSUS
INQUIETANT




DIASPORABLOG

accueille...

PHILIPPE MEYER
Directeur de Publication
"INFORMATION JUIVE"




Je suis effaré par les discours que j'entend ces derniers jours de certains candidats aux présidentielles et de leurs amis sur le plan économique et qui se rejoignent dangereusement. Mélanchon, Le Pen, Chevenement, Montebourg, Dupont-Aignant, ... : de gauche extrême ou de droite ultra, tous ont les mêmes mots pour appeler au protectionnisme, à la fermeture des frontières, au contrôle des banques et de la finance, au repli sur soi.

Pour tous ces défenseurs d'une France en noir et blanc qui rappelle de bien mauvais souvenirs, la démagogie, le populisme, le nationalisme sont le seul programme. On commence par ce type de convergences, et on finira par mettre la démocratie à genoux. Quand on est d'accord sur tous ces points, on est très proches d'être d'accord sur tout les reste. Il est grand temps pour les défenseurs de la République, de la démocratie et de la responsabilité de se réveiller. Avant qu'il ne soit trop tard.
LESPALESTINIENS
MEMBRES
APARTENTIERE
DELUNESCO
VICTOIRE
DEMAHMOUDABBAS

Source : lexpress.fr avec Agences
en ligne le 31 octobre 2011 à 14h 28
sur Diasporablog à 14h 42



Unesco:
victoire diplomatique
pour les Palestiniens


Les Palestiniens obtiennent le statut de membre à part entière de l'Unesco, ce lundi. Une adhésion "prématurée" pour de nombreux diplomates. Les Américains et les Israéliens menacent de couper leur financement aux activités de l'Unesco.

Les Palestiniens ont réalisé une percée diplomatique significative ce lundi. Les Etats membres de l'Unesco ont majoritairement choisi de leur donner le statut de membre à part entière de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture de l'ONU, lors d'un vote à Paris. Ce vote se déroulait dans un contexte de regain de violence entre Israël et les Palestiniens de la bande de Gaza.

L'Unesco, où les Palestiniens ne bénéficiaient jusqu'à présent que d'un statut d'observateurs, devient ainsi la première organisation des Nations unies à les accueillir en tant que membre à part entière, au moment où la demande d'adhésion de la Palestine comme membre auprès des Nations unies elles-mêmes, à New York, est menacée par un veto probable des Etats-Unis.

"Lorsque les discours seront terminés vers 12H30-13H00 (11H30-12H00 GMT), il y aura un vote et les Palestiniens vont gagner", a anticipé l'ambassadeur israélien auprès de l'Unesco, Nimrod Barkan, lundi matin. C'est chose faite, ce lundi midi. Le vote s'est fini sous les applaudissements.

La France a voté pour l'adhésion, alors qu'elle s'était abstenue lors d'un vote antérieur au Conseil exécutif, préalable au vote final. Le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, ainsi que la quasi-totalité des pays arabes, africains et latino-américains ont aussi voté pour: 107 des 193 Etats membres ont dit "oui", alors que 14 autres pays ont rejeté cette candidature. Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Canada, par exemple, ont voté contre. 52 autres pays comme l'Italie et le Royaume Uni se sont abstenus. Et douze Etats n'ont pas participé au vote.

Un enjeu diplomatique
pour les Palestiniens


Patrimoine palestinien
Un changement de statut à l'Unesco permettrait aussi à la Palestine de déposer des demandes de reconnaissance au Patrimoine mondial de l'Humanité pour des sites dans les territoires palestiniens occupés par Israël. Les Palestiniens comptent notamment présenter au Patrimoine mondial les candidatures de Bethléem, lieu de naissance du Christ, Hébron, pour le Caveau des Patriarches - la mosquée d'Ibrahim (nom musulman d'Abraham) - un site révéré à la fois par les juifs et les musulmans, et Jéricho. Les pressions étaient intenses à l'Unesco... Mais Mahmoud Abbas a été ferme la semaine dernière. "Nous ne renoncerons pas à la demande d'adhésion de la Palestine à l'Unesco, où la bataille est très intense", avait-il déclaré. Car l'enjeu est d'importance pour les Palestiniens qui y voient la possibilité d'un premier succès dans leur démarche d'adhésion à l'ONU en tant qu'Etat membre à part entière.

A Ramallah, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al Malki, a répété dimanche: "Ce succès, si nous l'obtenons, et avec une aussi large majorité, donnera une forte impulsion aux efforts que nous déployons pour obtenir le vote requis aux Nations unies". La candidature palestinienne à l'ONU avait été solennellement déposée le 23 septembre à New York par le président Mahmoud Abbas, et elle doit être examinée le 11 novembre par le Conseil de sécurité, où elle pourrait être frappée d'un veto américain.


Une démarche "prématurée"


L'affaire embarrasse les Américains. Les Etats-Unis jugent l'adhésion des Palestiniens à l'Unesco "prématurée" et "contreproductive", a déclaré lundi la sous-secrétaire américaine à l'Education, Martha Kanter, devant la Conférence générale de l'organisation, avant le vote.

"Les Palestiniens empruntent un chemin qui n'est pas à 100% satisfaisant, qui n'est pas le plus productif... Ce n'est pas productif que d'aller d'abord aux conclusions", c'est-à-dire à l'Unesco avant l'examen de la candidature à l'ONU, a également estimé lundi la ministre française de l'Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, en déplacement à Jérusalem.

Impact sur le budget de l'Unesco

Pour l'Unesco, les conséquences financières seront considérables. "Il faudra couper des programmes, réajuster l'équilibre de notre budget. Mais ce n'est pas seulement un problème financier, c'est un problème qui concerne l'universalité de notre organisation", disait vendredi sa directrice générale, Irina Bokova, tout en affirmant être neutre dans ce vote. Les diplomates de l'Unesco insistent notamment sur l'importance à leurs yeux des programmes en faveur des femmes et des filles dans certains pays. L'ambassadeur israélien à l'Unesco enfonce le clou: "Cela deviendra impossible pour l'Unesco de remplir sa mission". "L'Unesco, ce n'est ni le lieu, ni le moment. Tout doit se passer à New York", estime de son côté le ministère français des Affaires étrangères, tandis que les Européens sont divisés. L'Espagne a annoncé qu'elle voterait pour l'adhésion, l'Allemagne devait s'y opposer, et la France s'abstenir.

Les Etats-Unis ont déjà indiqué qu'en cas de vote positif, ils suspendraient leur financement aux activités de l'Unesco, soit 70 millions de dollars et 22% de son budget (lire l'encadré). Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière, en l'absence d'accord de paix avec Israël.

Selon l'ambassadeur israélien à l'Unesco, le pays devrait suivre les Etats-Unis qui comptent suspendre leur financement des activités de l'Unesco en cas de vote favorable aux Palestiniens.
LESPALESTINIENS
SEPREPARENT
AUNEVICTOIRE
DIPLOMATIQUE
ALUNESCO

Source : nouvelobs.com avec agences
en ligne le 31 octobre 2011



Adhésion à l'Unesco :
"les Palestiniens vont gagner",
estime Israël



La conférence générale de l'Unesco doit se prononcer ce midi sur l'adhésion de la Palestine en tant qu'Etat membre.


Le 23 septembre 2011, Mahmoud Abbas avait présenté une demande historique d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU sur la base des lignes de 1967. (MAHMUD HAMS / AFP)



La conférence générale de l'Unesco doit se prononcer lundi 31 octobre sur l'adhésion de la Palestine à l'organisation en tant qu'Etat membre, un vote symbolique qui risque de provoquer une grave crise de l'organisation onusienne avec l'arrêt immédiat de son financement par les Etats-Unis.

Israël est résigné à un vote en faveur de l'adhésion de la Palestine comme membre à part entière de l'Unesco, et devrait se joindre aux Etats-Unis pour retirer sa contribution financière à l'organisation, a annoncé son ambassadeur auprès de l'Unesco.

"Lorsque les discours seront terminés vers 12h30-13h, il y aura un vote et les Palestiniens vont gagner", a ajouté Nimrod Barkan. "C'est le comptage que nous avons", a-t-il indiqué.

Les Etats-Unis ont rappelé leur position avant le vote, jugeant l'adhésion "prématurée" et "contreproductive".

Suspension des financements

Selon le diplomate, Israël suivra les Etats-Unis qui devraient suspendre leur financement des activités de l'Unesco.

"Les Américains vont retirer leurs financements, et cela représente 22% du budget de l'organisation", a dit l'ambassadeur. "Je ne crois pas que nous continuions à payer nos contributions annuelles et nous allons suivre les Américains, ce qui retirera environ un quart du budget de l'Unesco", a-t-il poursuivi. "Cela deviendra impossible pour l'Unesco de remplir sa mission", a-t-il ajouté.

Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepte les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière.

Il y a des "lignes rouges" à ne pas franchir, avait mis en garde mercredi le porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland. "Nous sommes préoccupés quant à notre capacité à continuer à faire bénéficier l'Unesco du plein soutien américain".

"Ni le lieu, ni le moment"

Des pays européens ont également tenté d'exercer des pressions sur les Palestiniens, qui n'ont actuellement qu'un statut de "mission d'observation" à l'Unesco, pour qu'ils renoncent à leur candidature.

Paris ou Berlin jugent ainsi ce vote prématuré, la demande d'adhésion des Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière à l'ONU étant toujours en cours d'examen par le Conseil de sécurité.

Pour le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, "L'Unesco, ce n'est ni le lieu, ni le moment. Tout doit se passer à New-York".

Les Européens voudraient convaincre les Palestiniens de se contenter d'adhérer dans l'immédiat à trois conventions de l'Unesco, dont celle du Patrimoine mondial, ce qui est possible pour un "Etat non membre".

Enjeu symbolique

Cela permettrait aux Palestiniens de déposer des demandes de reconnaissance au Patrimoine mondial, dont certaines pour des sites dans les territoires occupés par Israël. Ramallah a une vingtaine de dossiers à déposer, le premier concernant l'église de la Nativité à Bethléem.

Mais le président palestinien Mahmoud Abbas a été ferme jeudi. "Nous ne renoncerons pas à la demande d'adhésion de la Palestine à l'Unesco, où la bataille est très intense", a-t-il déclaré, affirmant ne voir "aucune justification" à l'abandon de cette candidature.

L'enjeu de ce vote est symbolique pour les Palestiniens qui y voient la possibilité d'un premier succès dans leur démarche d'adhésion à l'ONU en tant qu'Etat membre à part entière.

dimanche, octobre 30, 2011

ISRAËL
LEMECONTENTEMENT
ESTREDESCENDU
DANSLARUE

Source : images AFP diffusées sur Youtube
le 30 octobre 2011



ISRAËLENTRE
ETATJUIFETUNETAT
NONDEMOCRATIQUE



DIASPORABLOG
accueille...


DANIEL HOROWITZ
observateur




Israël et
les colons de Cisjordanie




L'occupation de la Cisjordanie constitue une impasse éthique et politique pour Israël parce qu'il y a là une population de plusieurs millions d'habitants qui ne sont ni israéliens ni étrangers, mais dont Israël est néanmoins responsable, à la fois moralement et juridiquement.


Israël se veut un État Juif et démocratique, or, si la Cisjordanie reste indéfiniment sous contrôle israélien cela posera à terme un dilemme lancinant : soit les palestiniens deviennent citoyens israéliens, et alors c'en est fini de l'État Juif, soit ils ne le deviennent pas, et alors c'en est fini de l'État démocratique.

Israël devra donc finir par se délester de la responsabilité d'administrer le peuple palestinien, et devra convenir avec eux de frontières sûres et reconnues. Ni le caractère juif ni le caractère démocratique de l'État d'Israël ne sont pensables sans cette sécurité élémentaire à laquelle tout État souverain a droit.

C'est sur base du refus arabe de reconnaître le droit d'Israël à l'existence que fut mise en œuvre la colonisation de la Cisjordanie. Cette politique, initiée par la gauche israélienne et endossée par la droite nationaliste avait pour objectif de modeler Israël de manière à ce que ses frontières fassent sens, celles prévalant avant la Guerre des Six-jours de 1967 n'étant qu'une ligne d'armistice enrayant les tentatives arabes de rayer Israël de la carte.

Beaucoup d'observateurs, parmi lesquels des amis d’Israël, s'inquiètent de la colonisation rampante de la Cisjordanie et craignent que les faits accomplis sur le terrain ne compromettent les chances d'un règlement. À cela, on ne peut qu'opposer que l'État d'Israël a démontré à de multiples reprises qu'il était prêt à se replier quand il s'agissait de parier sur l'avenir. Contrairement aux idées reçues, Israël n'a cessé de rétrécir depuis des décennies. Les retraits du Sinaï, du Liban et de Gaza en témoignent.

Quand les responsables politiques israéliens déclarent au plus haut niveau qu'ils sont prêts à faire des concessions douloureuses en échange de la paix, ce n'est pas un vain mot. Leur main tendue ne se résume pas à des discours à la Knesset, au Congrès américain ou à l'ONU.

Il y a plus de dix ans le vice-premier ministre israélien Haïm Ramon avait proposé une loi d'indemnisation visant à rapatrier 80.000 juifs établis au cœur de la Cisjordanie, soit dix fois le nombre que le gouvernement israélien a expulsé de Gaza en 2005. Le plan Ramon consistait aussi à convertir la barrière de séparation entre Israël et la Cisjordanie en frontière définitive avec la Palestine. Les 250.000 colons établis sur 5 % du territoire de Cisjordanie à l'Est de la frontière de 1967 seraient intégrés à Israël en échange de l'équivalent en territoires israéliens inhabités. La plupart des quartiers arabes de Jérusalem comptant 200.000 habitants iraient à la Palestine, avec des arrangements spéciaux concernant les lieux saints. Quant aux réfugiés arabes de 1948 et leurs descendants, ils pourraient recommencer une nouvelle vie en Palestine.

Au lieu de cela les leaders palestiniens actuels exigent comme condition préalable aux négociations une évacuation de toutes les colonies de Cisjordanie, sans jamais concéder que celles-ci sont un effet du conflit, et non pas sa cause. Pourtant personne ne peut nier que si les arabes n'avaient pas tenté de liquider Israël il n'y aurait jamais eu la moindre colonie en territoire palestinien.

En conclusion, l'état des lieux de la Palestine s'établit comme suit : un mini-Etat islamique à Gaza sous la botte d'une organisation terroriste, et une Autorité Palestinienne en Cisjordanie qui se dit modérée, mais qui ne veut pas entendre parler d'un État Juif, et refuse de négocier.


http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2011/10/30/

http://danielhorowitz.com/blog/2011/10/30/
LESMOUVEMENTS
TERRORISTES
PALESTINIENS

SASSEMBLENT
ETSERESSEMBLENT



DIASPORABLOG
accueille...


BERNARD DARMON



Condamner le Hamas,
c’est soutenir les Palestiniens




L’accord d’échange de 1027 prisonniers palestiniens contre Guilad Shalit à peine digéré, voilà que les illuminés islamistes pensent impunément lancer des roquettes contre les villes d’Israël, convaincus de la faiblesse de l’Etat Juif. Grossière erreur.

Contrairement au raisonnement étalé par les leaders du Hamas, cet échange ne fut pas de la part d’Israël une preuve de faiblesse, mais une preuve de force. Les cris de Victoire et l’accueil glorieux fait à des assassins montrent l’essence de ce mouvement criminel. Lorsque de l’autre côté une nation entière s’est identifiée à ce jeune homme amaigri mais qui dégageait une infinie dignité. Et chaque jeune israélien convaincu que sa vie serait préservée absolument par son gouvernement ; Quelle Force !

Depuis 24 heures plus de trente missiles ont été tirés aveuglément sur des villes israéliennes, faisant un mort, des blessés et de gros dégâts. Chacun comprend que cette situation ne peut perdurer. Les populations palestiniennes vont encore subir les fruits de la politique démente et morbide de leurs leaders qui veulent justement utiliser leur victimisation. Comment pourrait-il en être autrement ? Croit-on qu’un Etat peut accepter que la population de ses villes soit terrorisée par quelques fous de Dieu endoctrinés, manipulés et protégés par le gouvernement Hamas ? Quel Etat accepterait que les enfants de ses villes soient contraints de rester dans des abris plutôt que se rendre à l’école ?

Malheureusement, personne parmi ceux qui soutiennent la cause palestinienne ne condamne ces folles attaques. En ne disant rien, les dirigeants arabes, les autorités religieuses musulmanes, les donneurs de leçons basés en Turquie, les femmes et hommes politiques français sont complices de ces attaques. Ils seront malvenus à être indignés lorsque logiquement et fatalement l’armée israélienne ripostera.



http://bernarddarmon.unblog.fr
LACONCURRENCE
BATSONPLEIN
AUSEIN

DESMOUVEMENTS
TERRORISTES
PALESTINIENS



DIASPORABLOG
accueille...

JACQUES BENILLOUCHE



Israël, victime de la concurrence
entre le Hamas et le
Djihad Islamique




La libération de Guilad Shalit contre 1.027 palestiniens a ressuscité le Hamas qui était en perte de vitesse et ravivé les tensions inter-palestiniennes. L’éventualité de l’insertion des islamistes dans le processus de paix n’enchante pas tous les clans palestiniens. Les tirs de missiles de Gaza vers le sud d’Israël, suivis des opérations de représailles de Tsahal, entrent donc dans le cadre de la lutte interne à laquelle sont vouées les deux organisations concurrentes, Hamas et Djihad islamique. Contrairement aux Frères musulmans ou au Hamas, qui représentent des mouvements islamiques traditionnels, le Djihad, financé par l’Iran, se veut révolutionnaire en refusant de s’impliquer dans l’action sociale pour se concentrer sur l’action politique et la lutte armée. Il représente la tête de pont iranienne au Proche-Orient.


Lire la suite en cliquant sur le lien :

http://benillouche.blogspot.com/2011/10/slate-israel-victime-de-la-concurrence.html


Jacques BENILLOUCHE
http://www.benillouche.com/
UNFILMPALESTINIEN
ETUNFILMISRAELIEN
AUPALMARESDUFESTIVAL
DUCINEMADEMONTPELLIER

Source : midilibre.fr en ligne
le 30 octobre 2011





Montpellier

Cinéma méditerranéen :
un palmarès en prise
avec l’actualité





Hier soir, au terme de neuf jours de projections et de rencontres, le 33e Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier a dévoilé ses lauréats. Un palmarès qui, pris dans son ensemble, exprime l’envie générale de regarder la réalité en face mais sans se départir de l’espoir de la voir s’améliorer et, pourquoi pas, sourire un peu plus.

L’Antigone d’or a ainsi été attribué au premier long métrage du Palestinien Sameh Zoabi, Man without a cell phone. Une vraie comédie de mœurs, solaire, rythmée, qui réussit à dire beaucoup du quotidien - pour le moins compliqué - des arabes israéliens, et de leur jeunesse.

Plus douloureux mais illuminé par sa conclusion positive (ou presque), le film égyptien Les femmes du bus 678 de Mohamed Diab a reçu le prix du Public (doté par notre titre), ainsi que celui du Jeune public ; signe que tous les spectateurs se passionnent pour le Printemps arabe (ici d’une certaine manière anticipé par la révolte de ces femmes cairotes contre le harcèlement masculin).

Parfaitement dans son rôle, la critique a choisi de récompenser Le jardin d’Hanna, de l’Israélienne Hadar Friedlich ; un film esthétiquement maîtrisé mais plutôt austère, qui témoigne de la fin de l’idéal socialiste d’un kibboutz, et de sa lente privatisation. Il était intéressant de noter que ce film avait bénéficié de la bourse d’aide au développement de Cinemed en 2004.

Côté courts métrages, le beau film Mokhtar du Marocain Halima Ouardiri remporte le Grand prix de l’Agglomération, tandis que Je pourrais être votre grand-mère du Français Bernard Tanguy reçoit celui du Public.

Enfin, c’est le puissant Angst de Garça Castanheira (Portugal) qui est récompensé du prix Ulysse du meilleur documentaire.

Palmarès complet sur www.cinemed.tm.fr

samedi, octobre 29, 2011

PARTIISLAMISTE
AUPOUVOIRENTUNISIEN
SESPROPOSITIONS
VRAIES
OUINTOX?

Source : lemonde.fr en ligne
le 28 octobre 2011



Les priorités politiques
du nouvel homme fort de Tunisie





Tunis,
Envoyée spéciale


Agé de 60 ans, Rached Ghannouchi, de son vrai nom Rached Kheriji, qui fut étudiant à la Sorbonne en France, a cofondé au début des années 1980 le Mouvement de la tendance islamique (MIT) qui prendra plus tard le nom d'Ennahda ("renaissance"). Condamné à la prison à perpétuité, il s'exile d'abord à Alger, avant de s'installer en 1991 dans la banlieue de Londres. Le 30 janvier 2011, il est revenu en Tunisie. Son parti a remporté les premières élections libres de Tunisie. Le Monde l'a rencontré à Tunis quelques heures avant l'annonce des résultats définitifs, jeudi 27 octobre.

Vous avez été absent pendant vingt-deux ans de Tunis. A quoi attribuez-vous le succès d'Ennahda aux élections de l'Assemblée constituante ?

C'est le résultat naturel de la résistance de nos militants et aussi le fruit de la fidélité du peuple tunisien. Ben Ali a échoué à détruire la mémoire des Tunisiens. Cela prouve que, malgré notre absence qui a duré vingt-quatre ans et malgré la machine médiatique et policière qui a essayé de nous anéantir, la volonté populaire est plus forte.

Vous insistez sur la question identitaire, arabo-musulmane, tandis que le secrétaire général du parti, M. Jebali, déclare que les minorités chrétiennes et juives trouveront toute leur place en Tunisie. Y a-t-il un partage des rôles entre vous ?

Il n'y a pas de contradiction. La diversité religieuse n'est pas nouvelle dans le monde musulman où se trouvent les lieux de culte les plus anciens. La synagogue de Djerba a plus de 3000 ans, et certaines religions n'existent qu'en Irak, par exemple. Dans l'histoire des musulmans, nous avons connu des guerres politiques, pas de religion.

Le bureau de liaison avec Israël, à Tunis, restera-t-il fermé ?

Ce sera au gouvernement de décider. Mais nous sommes contre toute normalisation des relations avec Israël car c'est un Etat d'occupation qui n'a même pas pu trouver un accord avec l'OLP [Organisation de libération de la Palestine], les plus modérés, ni avec Arafat, ni avec Abou Mazen.

Vous voulez une coalition la plus large possible pour gouverner, mais existe-t-il cependant des partis, laïcs, avec lesquels vous ne voulez pas vous associer, des lignes rouges, pour vous, de désaccord ?

Nous sommes prêts à une coalition avec tous les partis qui ont été dans l'opposition à Ben Ali, peu importe leur idéologie. Nous pouvons discuter de tout. Mais nous excluons Hachemi Hamdi parce qu'il a été un allié de la dictature.

Réformerez-vous le code du statut personnel qui protège les femmes tunisiennes ?

Non, nous n'y toucherons pas. Nous pourrions même consolider les acquis de la femme, par exemple sur l'inégalité des salaires, ou sur la création de crèches sur le lieu de travail. Il y a aussi beaucoup de harcèlement sexuel. Nous voulons nous occuper de cela.

Quelles sont vos priorités en matière d'éducation ?

La priorité, aujourd'hui, ce ne sont pas les questions culturelles, qui prennent beaucoup de temps, mais les questions économiques et sociales. Nous n'avons qu'un an devant nous avant d'être de nouveau devant les urnes, et alors les Tunisiens nous demanderont des comptes. Nous voulons nous concentrer sur les questions qui ont un impact immédiat sur les citoyens comme la sécurité, le développement, assurer la stabilité, réformer la justice, et poursuivre les affaires de corruption en y mettant fin sous toutes ses formes.

Comment allez-vous gérer votre base, qui est parfois plus radicale et composer avec les salafistes ?

Il n'y a aucune preuve que la base d'Ennahda soit plus radicale que la direction. Si c'était le cas, cela se serait vu : la direction aurait changé lors des congrès. Cette accusation vient de nos adversaires politiques qui ont aussi utilisé, durant la campagne électorale, l'argument du double langage sans la moindre preuve.

S'agissant des salafistes, ils sont là. Nous avons quelques débats avec eux afin qu'ils changent leur vision de l'islam, comme le fait de dire que la démocratie est "haram" [interdite] ou "kafir" [mécréante]. Beaucoup d'entre eux n'ont pas voté. Nous, nous pensons qu'il n'y a aucune contradiction entre l'islam et la démocratie, l'islam et la modernité, l'islam et l'égalité des sexes. Les salafistes ont le droit d'avoir leur opinion. Même si elle n'est pas bonne, l'Etat n'a pas à s'en mêler, sauf s'ils commettent des violences.

Au lendemain du scrutin, vos partisans chantaient "république islamique" devant votre siège. Est-ce votre but, établir une république islamique ?

Nous sommes déjà selon l'article1 de l'actuelle Constitution un état musulman dont la religion est l'islam. Nous n'avons pas besoin de l'importer. Cet article fait aujourd'hui consensus dans tous les partis, nous ne voulons rien ajouter, rien retrancher. Tous les Tunisiens s'accordent sur leur identité arabo-musulmane.

Vous citez souvent le modèle turc de l'AKP [Parti pour la justice et le développement], mais la Turquie dispose de solides contre-pouvoirs avec l'armée notamment…

Il y a dix minutes, Recep Tayyip Erdogan m'a appelé pour me féliciter. Ici, tous les partis ne seront pas au gouvernement, il y aura aussi une opposition. Mais nous nous dirigeons vers un consensus de toutes les forces nationales afin de réussir cette nouvelle étape en Tunisie.

Qu'y a-t-il de religieux dans votre programme et, demain, dans votre gouvernance ?

Ce sont les valeurs islamiques basées sur l'égalité, la fraternité, la confiance et l'honnêteté. Ces valeurs-là sont l'essence de la charia et celle-ci n'a jamais quitté la Tunisie. La loi tunisienne en est en grande partie inspirée, surtout le code civil et le code du statut personnel. Même la partie importée de France, Napoléon l'a empruntée à la jurisprudence malékite…

Le ministre des affaires étrangères Alain Juppé a déclaré que les aides de la France seraient conditionnées à la question des droits de l'homme. Comment réagissez-vous ?

Nous n'avons pas besoin d'une telle parole pour respecter les droits de l'homme. Cela fait partie de nos valeurs et de notre religion, et les Tunisiens n'acceptent pas les aides conditionnées. Dans les accords entre Ben Ali et l'Union européenne figurait le respect des droits de l'homme, mais l'Europe a fermé les yeux. Nous souhaitons qu'elle les garde désormais bien ouverts…

Quel sera le rôle du nouveau président de la République ?

L'Assemblée constituante le désignera, il aura des pouvoirs importants, mais symboliques, comme ceux de l'actuel, Fouad Mebazaa. C'est un sujet de discussion avec nos partenaires.

Vous avez déclaré que vous ne briguiez aucun poste. Comment envisagez-vous votre rôle ?

Je me trouve beaucoup mieux dans l'univers de la pensée que dans celui de la politique. Ce qui m'intéresse, c'est de voir la Tunisie développer une démocratie qui marie l'islam et la modernité. Je serai très heureux quand je verrai cela. Je suis vice-président de l'organisation mondiale des savants musulmans, et s'il ne me reste plus à rien à faire en Tunisie, le monde musulman est vaste…
Propos recueillis par Isabelle Mandraud
UNESTAR
ISRAELIENNE
ESTNEE

Source : lemonde.fr en ligne
le 27 octobre 2011



"Daphni la Rouge",
icône de la révolte sociale
israélienne




Jérusalem

Correspondant


"Je ne pense vraiment pas que c'est lié à moi, mais à un moment les gens descendent dans la rue, parce qu'ils ont le sentiment qu'ils peuvent changer le cours de l'histoire." Cette phrase de Daniel Cohn-Bendit, Daphni Leef pourrait la faire sienne. L'ancien leader de Mai 68, aujourd'hui président du groupe des Verts au Parlement européen, est venu en Israël, fin septembre, pour rencontrer les jeunes du mouvement de la révolte sociale et celle qui en est devenue l'égérie.

Ecrire l'histoire... Nul doute que Daphni Leef aimerait être celle qui aura fait craquer le carcan d'une économie israélienne ultralibérale au profit de réelles avancées sociales en faveur de la classe moyenne et de la jeunesse. Depuis qu'elle a initié, le 14 juillet, la "révolte des tentes" dressées sur le boulevard Rothschild de Tel-Aviv, la jeune femme est emportée par un tourbillon médiatique.

Elle s'efforce de garder la tête froide face à cette extrême personnalisation, mais ce n'est pas facile, à 25 ans, d'incarner une jeunesse en colère et d'être courtisée par les partis politiques. Elue "femme de l'année" par le magazine économique israélien Globes, elle assure ne pas être sensible à ce vedettariat. "En Espagne, aux Etats-Unis, dans d'autres pays, il n'y a pas de visage, c'est un mouvement populaire, global, celui des "indignés". Ici, constate-t-elle, cela a commencé avec une seule personne (ELLE), rejointe par d'autres."

Daphni Leef assume cette notoriété, un agenda qui semble aussi rempli que celui du premier ministre, une vie "qui a beaucoup changé" et, depuis quelque temps, une grande fatigue... Nous sommes assis à la terrasse d'un café de Jaffa, dans la banlieue sud de Tel-Aviv. Daphni Leef est une étudiante (en cinéma) comme tant d'autres : de longs cheveux bruns, un rien boulotte, le rire facile, des lunettes dans les cheveux, et beaucoup de détermination.

Elle avait bien aimé cette rencontre avec l'icône de la révolte étudiante française, mais Daniel Cohn-Bendit et son émule israélienne ne parlaient pas tout à fait le même langage. Le grand ancien avait incité les jeunes Israéliens à investir la scène politique, c'est-à-dire à prendre position sur l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Il n'a pas convaincu Daphni Leef et les autres leaders du mouvement étudiant - Stav Shaffir, Regev Contes, Yonathan Levy et Itzik Shmuli, le président de l'Union nationale des étudiants -, qui refusent de se laisser embrigader par les partis politiques.

"La droite, la gauche, pour moi, ce sont tous les mêmes. Je conteste cette idée que nous ne pourrons rien tant que nous serons à l'extérieur du système." Celui-ci, poursuit Daphni Leef, doit changer profondément : "Les députés sont complètement détachés du peuple et de ses préoccupations. Aujourd'hui, insiste la pasionaria du Mouvement du 14 juillet, avec Internet, Facebook, le peuple peut "voter" sur des choses très importantes. Or le peuple, c'est nous : nous avons le pouvoir, le peuple d'Israël a le pouvoir !"

Enfin presque : après ce point d'orgue du 3 septembre, lorsque quelque 400 000 personnes sont descendues dans les rues pour la plus grande manifestation de l'histoire d'Israël, le gouvernement a semblé plier : il a rendu publiques les conclusions de la commission présidée par l'économiste Manuel Trajtenberg, lesquelles ont été immédiatement rejetées par la plupart des leaders étudiants. C'était une réponse totalement "à côté de la plaque", résume Daphni Leef.

"Nous sommes le seul pays au monde où le budget est bouclé pour deux ans ! Il faut créer un véritable budget social et ne pas se contenter de sortir de l'argent d'une poche pour le mettre dans une autre. Il faut se poser la question de savoir dans quel pays nous voulons vivre dans trente ans. Il faut envisager des changements du haut en bas de la pyramide, un autre capitalisme."

Qu'est-ce qui fait courir Daphni Leef ? Tout a commencé, d'une certaine façon, par... la dèche. En juin, elle est forcée de quitter son appartement. Commence un parcours d'obstacles pour trouver un logement dans une ville, Tel-Aviv, qui est rude aux étudiants désargentés. "Je travaille énormément (comme éditrice de films), parfois quatorze heures par jour, et en plus, le vendredi et le samedi, je bosse comme serveuse. Je ne peux rien mettre de côté, mes rêves d'aller étudier à l'étranger, de faire un master sont irréalisables : tout est trop cher", insiste-t-elle.

"J'en avais marre, marre, se rappelle la jeune fille, j'éprouvais une énorme frustration." La conclusion s'impose, après des discussions avec quelques amis : "Autant devenir SDF !" Une tente est dressée sur le boulevard Rothschild, puis deux, puis trois, puis cent. Avec Facebook et Skype, le mouvement fait boule de neige.

Rien ne prédestinait Daphni Leef à devenir la voix et le visage d'une révolte sociale. Une enfance à Jérusalem, dans le quartier résidentiel de Rehavia, un père compositeur de musique, une mère employée à la sécurité sociale, et pas de tradition religieuse dans la famille. Daphni Leef sera exemptée du service militaire (pour cause d'épilepsie), mais la presse de droite l'accuse d'avoir signé une pétition, en 2005, dénonçant l'"armée d'occupation"...

Elle juge la querelle dérisoire, préfère se concentrer sur ses "responsabilités" : "Nous devons rester très fermes sur la manière avec laquelle nous faisons naviguer ce navire (le mouvement de contestation) : nous devons nous assurer que les politiciens ne l'emmènent pas dans une autre direction." Est-elle radicale, extrémiste, comme l'affirment certains ? Sans compromis conviendrait mieux. Négocier avec le gouvernement du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n'entre pas dans sa logique : "Si vous demandez la justice sociale, insiste-t-elle, cela ne se négocie pas !"

Reste donc la pression de la rue. Celle-ci fera-t-elle, une nouvelle fois, plier le gouvernement ? Daphni Leef a confiance : "Aujourd'hui, observe-t-elle, il y a un énorme fossé entre la population d'Israël et le gouvernement. C'est la racine commune d'un grand nombre de soulèvements dans le monde : partout, les gens s'éveillent, parce qu'ils en ont assez d'être déçus, d'être roulés dans la farine."



Laurent Zecchini
ISRAËL
RELANCE
DLACONTESTATION

Source : europe1.fr via l'AFP en ligne
le 29 octobre 2011 à 12h 03
sur Diasporablog à 12h 26



Israël :
la contestation reprend samedi



Les organisateurs du mouvement de contestation sociale sans précédent par son ampleur qui a submergé cet été Israël ont appelé à une relance des manifestations samedi soir dans plusieurs villes d'Israël.

Le plus important rassemblement doit avoir lieu à Tel-Aviv où les manifestants vont défiler à 21 heures locales, place Yitzhak Rabin devant la municipalité avec comme principal slogan: "Retour dans les rues". La dernière grande manifestation contre la vie chère et la hausse vertigineuse des prix des logements avait réuni le 3 septembre près d'un demi-million d'Israéliens "indignés" dans tout le pays.

Sur leur site, les organisateurs de ce mouvement appellent à la mobilisation "pour exiger de la Knesset (le Parlement) et du gouvernement d'annuler le budget de 2012 et de présenter un nouveau budget social qui tienne compte des exigences de la population". "Sortez en masse pour montrer à nos dirigeants élus que nous sommes toujours là", ont lancé les organisateurs.

Des rassemblements sont également prévus dans le nord à Haïfa et Kyriat Shmona, dans le sud à Beersheva et Eilat, dans la région centrale à Hod Hasharon et Modiin ainsi qu'à Jérusalem.

jeudi, octobre 27, 2011

APRESLECHANGE
ENTRELEHAMAS
ETISRAËL
ISRAËLCONTINUE
DERELÂCHER
DESPRISONNIERS

Source : leparisien.fr en ligne
le 27 octobre 2011




Israël et l'Egypte se préparent
à un échange de prisonniers




Israël et l'Egypte se préparaient jeudi à un échange de prisonniers, entre un ressortissant israélo-américain Ilan Grapel accusé d'espionnage et 25 Egyptiens détenus en Israël.
L'échange est prévu jeudi après-midi. Les autorités israéliennes vont transporter en autobus les détenus égyptiens jusqu'à Taba, un poste frontière vers le Sinaï égyptien, tandis qu'Ilan Grapel, 27 ans, sera rapatrié en Israël par avion du Caire.

Les prisonniers égyptiens étaient emprisonnés pour trafic de drogue, d'armes ou infiltrations illégales en territoire israélien. Parmi eux figurent trois mineurs qui s'étaient infiltrés en Israël, a précisé à l'AFP Siwan Weizman, porte-parole de l'administration pénitentiaire.

Ils ont été rassemblés jeudi matin dans une prison de Beer Sheva en attendant leur transfert vers Eilat, dans le sud d'Israël. Ils seront ensuite transportés vers Taba où ils devraient arriver à 17H00 (15H00 GMT), a ajouté la porte-parole.
Au même moment, l'avion transportant Ilan Grapel, arrêté il y a quatre mois au Caire, doit s'envoler de la capitale égyptienne pour l'aéroport Ben Gourion près de Tel Aviv.
Selon les médias israéliens, l'appareil devrait atterir vers 18H00 locales. Ilan Grapel sera ensuite amené à Jérusalem où il sera reçu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu avant de partir vendredi pour New York.

Les prisonniers égyptiens auront droit à une réception offficielle dans un hôtel de Taba à laquelle doivent participer les gouverneurs du nord et du sud du Sinaï, ainsi que des représentants de la communauté bédouine qui habite la péninsule.
La Cour suprême d'Israël a rejeté mercredi soir les appels présentés contre cet échange par un parti d'extrême-droite en affirmant qu'elle n'avait pas à intervenir dans une décision relevant du pouvoir politique.

Ilan Grapel, qui possède la double nationalité israélienne et américaine, a été présenté par les autorités égyptiennes comme un "officier du Mossad" cherchant à "porter atteinte aux intérêts économiques et politiques du pays".
Il était accusé d'être venu en Egypte au début de la révolte qui a provoqué la chute du président Hosni Moubarak pour y "inciter au chaos et aux affrontements confessionnels".

Israël a démenti toutes ces allégations en parlant "d'erreur" de la part de l'Egypte.
Cet échange de prisonniers intervient après celui qui a permis la libération la semaine dernière du soldat israélien Gilad Shalit détenu pendant plus de cinq ans dans la bande de Gaza, en échange d'un premier contingent de 477 prisonniers palestiniens.
UNOEILSURLAPLANETE
LAPOLEMIQUE
ENTRELESMEDIAS
LACOMMUNAUTEJUIVE
S'ENVENIME

Source : la newsletter du CRIF diffusée
le 26 octobre 2011


Un oeil sur la planète,


Editorial

de Richard Prasquier
Président du CRIF



Après le documentaire de France 2 sur la Palestine du 3 octobre 2011(Un œil sur la Planète), ma lettre ouverte adressée au Président de France Télévisions a entrainé des réactions virulentes de la part des journalistes et de leurs syndicats, des journaux et sites Internet amis. Le CRIF est accusé de vouloir museler la liberté d’expression et de s’occuper de ce qui ne nous regarde pas ( !). La comparaison avec M. Mélenchon, qui avait traité les journalistes de laquais sans guère susciter de réaction est bien significative : contre les sionistes on peut y aller sans réserve.

Je le redis ici en toute clarté: le reportage de France 2 violait les règles de neutralité et d’équilibre qui sont inscrites dans la charte même de la chaine. Nous avons travaillé sur cette émission et nous le démontrerons au cours de notre entretien avec le Président de France Télévision le 2 novembre. Ce rendez-vous, contrairement à ce qui a un peu complaisamment été écrit est sans lien avec le rendez-vous de l’Ambassadeur d’Israël (le représentant palestinien a d’ailleurs déjà été reçu par M. Pfimlin). En effet, de quoi est-il question ? Certes d’une protestation contre une grille de lecture presque uniquement anti-israélienne d’un conflit extraordinairement compliqué. Mais il s’agit aussi des conditions d’existence d’un débat contradictoire rationnel, sans lequel la démocratie et la liberté d’expression ne sont que des mots vides de contenu. Le parti pris idéologique de responsables de l’information, qui l’exposent dans leur travail et dont l’émission en question est un exemple flagrant parmi d’autres, interpelle tous les citoyens de notre pays.

Certains journalistes font état des insultes et des menaces qu’ils ont reçues à la suite de l’émission « Un œil sur la planète ». Le CRIF n’a aucune part dans ces débordements qu’il réprouve complètement. Nous sommes bien placés pour connaître la virulence de certaines attaques qui dépassent souvent le supportable, parce que nous les subissons nous-mêmes. Il n’est que de lire les textes ignobles d’Europalestine à notre sujet. Le sectarisme n’est pas de notre bord et les amalgames non plus.

Notre lettre ouverte tire la sonnette d’alarme en faveur de la pluralité des expressions et nous ne comprenons pas par quel retournement mental cette demande élémentaire serait assimilée à une censure. Nous ne faisons qu’exercer notre droit de téléspectateurs et nous ne cherchons nullement à imposer une doxa particulière. Nous espérons que notre rencontre avec le Président de France Télévision sera utile non seulement pour la communauté juive, mais pour ceux dans notre pays qui sont attachés à une information équilibrée plutôt qu’à un discours militant.
LEPARTAGE
DELAPALESTINE
RAPPELDEL'HISTOIRE


DIASPORABLOG
accueille...


DANIEL HOROWITZ

Observateur


Le partage de la Palestine
et la Commission Peel



En 1937 la Palestine était occupée par les Britanniques, qui, suite au démantèlement de l'Empire Ottoman avait reçu mandat de la Communauté Internationale d'administrer le pays jusqu'à ce qu'il se dote d'institutions qui le rende capable d’accéder à l'indépendance.


Il y avait en Palestine à cette époque quatre cent mille juifs et un million d'Arabes. Sous la pression d’une flambée de violence entre les deux communautés, les Britanniques formèrent une commission présidée par Lord William Peel, personnalité politique expérimentée, pour la charger d'examiner le conflit et faire des recommandations. Les conclusions de la Commission Peel furent déposées quelques mois plus tard, préconisant le partage de la Palestine en deux États, l’un juif et l’autre arabe. Ci-dessous la synthèse de quelques-unes des idées maîtresses formulées par la Commission Peel en juillet 1937 :

La Communauté Juive de Palestine est une réalité sur le terrain. Cette population a engendré des développements politiques, sociaux et économiques considérables et a permis l'émergence de centres urbains et industriels en Palestine. Les terres cultivées par les juifs étaient essentiellement des dunes ou des marais avant d’être mises en valeur par eux.

Le contraste entre le caractère démocratique et occidental de la Communauté Juive de Palestine comparé à celui de la communauté arabe est frappant. Il ne peut en aucun cas être question de fusion ou d’assimilation entre ces deux cultures. L’écart est énorme de tous points de vue, et continuera à grandir quoi que l'on fasse.

Les systèmes d’éducation juifs et arabes sont très différents. Les juifs ont une Université de grande qualité et les arabes n’en ont pas du tout.

Un conflit incoercible existe entre les deux communautés. Leurs aspirations sont incompatibles. Les arabes rêvent de revivre leur Âge d’Or, et les juifs désirent déployer leur savoir-faire dans le cadre d’une souveraineté nationale.

Le Mandat Britannique consistant à administrer concurremment les deux communautés est devenu impossible. Sa mission ne peut être menée à bonne fin tant que le conflit entre juifs et arabes n’est pas réglé.

Les arabes de Palestine pourraient évoluer vers un gouvernement sur le modèle de l’Iraq ou de la Syrie. Les juifs quant à eux sont capables de se gouverner comme n’importe quelle société européenne avancée. Maintenir sous statut de colonie une société démocratique et avancée telle que la Communauté Juive de Palestine serait irresponsable et malsain.

Le mal est si profond que le seul espoir de pacification entre juifs et arabes repose sur une intervention chirurgicale, c’est-à-dire une partition de la Palestine.

Le problème ne peut être résolu en donnant à la fois aux juifs et aux arabes tout ce qu’ils désirent. Chaque communauté devra se satisfaire d’une partie de la Palestine parce qu'il serait injuste d’exiger que les uns soient soumis aux autres.

Le principe de la partition devra être basé sur la réalité démographique du moment. Dans certains cas, il sera nécessaire de faire des échanges de territoires, et peut-être des échanges de population.

La partition signifie que chaque côté obtiendra ce qu’il considère comme le plus important, de telle sorte que les uns et les autres pourront se développer conformément à leurs aspirations et traditions. Les arabes pourront interagir d'égal à égal avec leurs pairs du Moyen-Orient, et les juifs auront un État qui réalisera les aspirations du sionisme.

On ne peut qu’être atterré en constatant à quel point les éléments du conflit israélo-palestinien étaient déjà présents en 1937. Le rapport de la Commission Peel démontre en outre que l’avènement de l’État d’Israël est sans rapport avec la Shoah, mais que la Deuxième Guerre Mondiale a au contraire retardé l'avènement de l'État d'Israël, dont les institutions étaient prêtes depuis longtemps. Les années 1940-1945 furent un cataclysme qui a mis l'Histoire entre parenthèses, après quoi elle s'est remise en marche.

Les solutions proposées par la Commission Peel étaient toutes proportions gardées proches de celles auxquelles aspire Israël depuis les origines du projet sioniste. Il est terrible de se dire que sans l’intransigeance arabe non seulement le conflit israélo-palestinien aurait pu s’éteindre en 1937, mais qu'Israéliens et palestiniens vivraient aujourd’hui en bonne entente, et que des millions de juifs dont personne ne voulait en Europe auraient échappé aux nazis.

Le rapport Peel n'a rien perdu de son actualité sur le fond. Il n'est pas trop tard pour les principaux intéressés de le lire.

mardi, octobre 25, 2011

LACHANCELIERE
ALLEMANDE
RECOMPENSEE
PARUNMUSEEJUIF
POURSATOLERANCE

Source : ejpresse via l'AFP en ligne
le 25 octobre 2011



La tolérance d'Angela Merkel
récompensée
par
le musée juif de Berlin




La chancelière allemande Angela Merkel a reçu lundi le prix de la tolérance décerné par le musée juif de Berlin. A ses côtés, le directeur du musée, l'Américain d'origine allemande Michael Blumenthal.
Photo: Michael Gottschalk à Berlin, AFP Copyright 2011


Outils
Envoyer par email à un ami
Imprimer cette page
Signet
Votre opinion






BERLIN (AFP)---La chancelière allemande Angela Merkel a reçu lundi le prix de la tolérance décerné par le musée juif de Berlin, l'un des plus grands et des plus importants musées juifs d'Europe, qui fête son dixième anniversaire.

Mettant en garde contre la montée de l'antisémitisme en Europe, Mme Merkel a insisté sur le fait que "la communauté juive avait toujours été une partie de l'Allemagne et le serait toujours".

Auparavant, le directeur du musée, l'Américain d'origine allemande Michael Blumenthal, avait estimé à propos de Mme Merkel qu'il "n'était pas évident pour quelqu'un qui a grandi en RDA de s'engager avec tant de force pour la communauté juive en Allemagne".

Comparant la chancelière au président américain Barack Obama --qui, comme elle, "ne vient pas de l'establishment"--, M. Blumenthal l'a félicitée pour avoir encouragé le renouveau de la communauté juive dans l'ancien pays du nazisme, pour son amitié pour Israël et pour ses efforts d'intégration des minorités en Allemagne.

La remise du prix a été précédée d'un concert à la Philharmonie de Berlin dirigé par le célèbre chef d'orchestre israélo-argentin Daniel Barenboïm, le directeur musical du Staatsoper, l'un des trois grands opéras de Berlin, interprétant la 7e symphonie de l'Autrichien Anton Bruckner.

En 2006, Daniel Barenboïm avait également reçu le prix de la tolérance du musée juif de Berlin. Cette récompense est décernée annuellement à des personnes du monde culturel, économique et politique, engagées dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme.

Situé dans le quartier populaire de Kreuzberg, le musée avait été inauguré le 9 septembre 2001. Dessiné par l'architecte américain Daniel Libeskind, ce bâtiment rappelle un éclair métallique jeté au sol ou une étoile de David démantibulée.

lundi, octobre 24, 2011

LESCOULISSES
DURÔLEDISENEGAL
DANSLACCORD
DECHANGE
ENTREISRAËLETLEHAMAS

Source : dakaractu.com en ligne
le 12 octobre 2011


Wade et le rôle du Sénégal
dans la libération du
soldat franco-israélien Gilad Shalit,

selon Ahmed Khalifa Niasse.




Ce document qu'Ahmed Khalifa Niasse nous a envoyé confère à Abdoulaye Wade un rôle dans la libération du soldat Shalit. Nous le publions in extenso.




Le Sénégal a joué un rôle déterminant dans la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit. En effet, une semaine après avoir été l’hôte à déjeuner de l’Organisation Juive Américaine à New York le Président Wade a dépêché un émissaire spécial qui a été reçu par M. Khaled Meschal premier responsable du Hamas. La rencontre a eu lieu le mercredi 5 octobre à Damas. Me Wade a persuadé le Hamas de formaliser l’accord avec Israël dont la libération du soldat Shalit est un des éléments les plus importants.

Une totale discrétion a été gardée sur cet accord qui a été signé le jeudi 6 octobre et rendu public ce 11 octobre par le Premier Ministre israélien M. Benyamin Netanyahu. La discrétion qui a entouré ce dossier avait deux objectifs. Le premier est de ne pas interférer sur la décision du comité Nobel pour l’attribution du prix Nobel dont les lauréates étaient déjà connues. L’autre était d’éviter le blocage de l’accord en question.

Ce succès de Me Wade n’est que le prélude à une grande série de démarches qui ont pour objectif d’arriver, après une réconciliation Hamas-Fatah, à ouvrir grandement les portes de la paix au Moyen Orient. En aidant Palestiniens et Israéliens à s’entendre sur un accord final concernant notamment : le statut de Jérusalem, les frontières, les eaux, l’espace aérien, les réfugiés...

UNESTAR
DELADANSE
CLASSIQUE
ENTOURNEEENISRAËL

Source : israelvalley.com en ligne
le 24 octobre 2011


"IN PARIS" A TEL-AVIV.
LE TRES CELEBRE DANSEUR
MIKHAIL BARYSHNIKOV
SERA EN REPRESENTATION
EN ISRAËL EN NOVEMBRE.




La danse à Tel Aviv Le légendaire danseur russo-américain Mikhail Baryshnikov se produira en Israël au mois de novembre dans la pièce de théâtre ’In Paris" à Tel-Aviv. Le danseur est un habitué de la scène israélienne.

Mikhaïl Nikolaïevitch Barychnikov est un danseur, chorégraphe et acteur d’origine russe naturalisé américain. Il est fréquemment cité aux côtés de Vaslav Nijinski et de Rudolf Noureev comme étant l’un des danseurs les plus importants du XX siècle. Après un début prometteur au Théâtre Kirov, il part pour le Canada en 1974. Après avoir dansé au sein de diverses compagnies en tant que danseur libre, il intègre le New York City Ballet comme danseur principal pour apprendre la dynamique des mouvements de George Balanchine puis devient directeur artistique de l’American Ballet Theatre.

Barychnikov a été le porte-parole de la plupart de ses propres projets artistiques ainsi qu’à la promotion de la danse moderne en créant plusieurs dizaines de premières d’œuvres nouvelles dont plusieurs des siennes.

Son succès comme acteur à la scène, au cinéma et à la télévision a certainement contribué à sa notoriété comme danseur de ballets modernes. Travailleur infatigable toujours à la recherche de la perfection, Barachnikov reste, aujourd’hui encore, l’un des grands noms de la danse.
"VIOLER
LACCORD
HAMAS-ISRAËL"
SUGGERE
UNPROFESSEURISRAELIEN




"VIOLER CET ACCORD
ENTRE ISRAÊL
ET LE HAMAS
POUR LIBERER GUILAD SHALIT,

CE N'EST NI ILLEGALE, NI IMMORAL"
DIT LE PROFESSEUR ISRAELI.



Visiblement hostile à la décision du gouvernement israélien d'échanger l'otage Guilad Shalit contre un millier de terroristes palestiniens, le professeur Raphaël Israéli, au micro, ce matin de Radio J, a proposé qu'à ce stade de l'échange (450 prisonniers libérés mardi dernier, 573 autres qui le seront dans le courant du mois de décembre 2011) le Premier Ministre israélien suspende cet échange pour que les mouvements palestiniens ne se risquent pas dans de nouvelles aventures de prises d'otages.

Le Professeur Israéli considère qu'une suspension de cet accord ne serait "ni illégale, ni immorale"


Bernard Koch
LESJUIFS?
PROBLEME
D'ARITTHMETIQUE


DIASPORABLOG
accueille...


DANIEL HOROWITZ
Observateur



Le peuple juif et le chiffre 1027



Le professeur Dellapergola de l'Université hébraïque de Jérusalem est un chercheur qui étudie depuis de nombreuses années la démographie du peuple juif et sa répartition dans le monde. D'après ses travaux il y aurait à peu près 13.3 millions de juifs, dont six millions en Israël.


Le professeur Dellapergola jouit d'un prestige international. Il s'appuie sur une immense érudition et de nombreuses années de recherches. Nul ne peut contester le sérieux de ce rigoureux universitaire.

Mais comme tout scientifique digne de ce nom, le professeur Dellapergola va peut-être devoir remettre en question ses travaux à la lumière de l'échange de prisonniers récemment effectué entre le Hamas et Israël.

Cette affaire a consisté à libérer au bout de cinq ans de tractations l'otage israélien Guilad Shalit, ceci contre 1027 criminels appartenant à divers groupes terroristes. De nombreuses personnalités à travers le monde se sont félicitées de ce dénouement, jugeant que malgré le déséquilibre apparent de la transaction, Israël aussi bien que le Hamas y trouvait son compte.

La logique de ce compte n'apparait pas de prime abord aux esprits non-avertis, mais il suffit d'y consacrer un peu de réflexion pour y voir plus clair. Au départ du raisonnement il faut poser que la vie de Guilad Shalit vaut selon ses geôliers celle de 1027 protégés du Hamas ou d'autres organisations du même acabit. Il faut donc actualiser le chiffre de 13.3 millions de juifs recensés par le professeur Dellapergola en le multipliant par 1027, ce qui donne 13.659.100.000 âmes. Même en arrondissant vers le bas pour anticiper une marge d'erreur toujours possible, on arrive néanmoins au chiffre impressionnant de treize milliards de juifs à travers le monde.

Partant de la démographie on peut étendre ce raisonnement à la géographie. Strictement parlant la superficie d'Israël équivaut à trois départements français, mais en multipliant cela par 1027 on arrive 22.667.944 kilomètres carrés, ce qui en fait le plus grand pays de la planète.

Riche de l'enseignement de l'affaire Shalit et au moyen du paramètre emblématique que constitue désormais le chiffre 1027, nous disposons maintenant d'un puissant outil de référence à opposer aux négationnistes impénitents qui campent sur leur incrédulité. Il suffit de leur expliquer que les six millions de victimes juives de la Shoah ne représentaient qu'une infime partie du peuple juif, et qu'il convient donc de remettre les choses en perspectives pour comprendre comment un massacre de cette ampleur a été possible.

C'est aussi à la lumière de l'affaire Shalit et du paramètre 1027 que l'on comprend comment il se fait que près d'un prix Nobel sur trois soit attribué à des juifs. En réalité c'est bien la moindre des choses que l'on peut attendre de treize milliards de cerveaux.

Après tout il n'y a rien d'étonnant à ce que le plus ancien peuple du monde soit aussi le plus grand. La question juive, autrefois si énigmatique, est devenue simple à démêler : il suffit à l'avenir de penser à Guilad Shalit et au chiffre 1027.
LALIBERATION
DEGUILADSHALIT
LECONDEVIE
D'ISRAËL



DIASPORABLOG
accueille....


PHILIPPE MEYER
DIRECTEUR
DE PUBLICATION
D'INFORMATION JUIVE



Et tu choisiras la Vie ...


L'année juive 5772 pouvait-elle mieux commencer ? Après cinq longues années de séquestration, d'isolement, et de peur, Guilad Shalit est libre et a retrouvé les siens. Une nouvelle qui a retenti comme le son du Choffar entendu quelques jours plus tôt à Roch Hachana. Sursaut, force, réveil, énergie, espoir. Autant de sentiments que chaque juif et ami d'Israël a ressenti en apprenant la libération de celui qui était devenu pour chacun un fils, un frère, une part de soi- même plongée dans l'obscurité pendant 1941 jours. Mais la joie est bien sûr mêlée d'amertume avec la libération en contrepartie de 1027 terroristes palestiniens des geôles israéliennes. Quelle douleur pour les familles des victimes des attentats, à qui il ne faut cesser de penser en ces moments de réflexion et d'introspection. Car il y a eu négociation. Car ces criminels libérés ont été accueillis en héros par les ennemis d'Israël. Car on peut craindre que certains d'entre eux essaieront d'avoir à nouveau du sang juif sur les mains. Et d'avoir entendu que certains en France aient pu se réjouir à la fois de la libération de Guilad et de celle de ces terroristes, mettant ainsi sur le même plan un jeune innocent enfermé pendant cinq ans par des barbares et des criminels ayant assassinés des civils et ayant été jugés pour cela par des tribunaux réguliers, constitue une grave atteinte à leur morale et leur éthique, et avant tout un affront et une insulte à la mémoire des victimes, à leurs familles, à nous tous.


La réalité, c'est que malgré la douleur et les sacrifices que cela implique, Israël s'est toujours fait fort de ne jamais abandonner l'un de ses enfants. Combien coûte le sourire d'une mère et d'un père qui retrouvent leur fils après cinq années de souffrances et de larmes ? Combien coûte la vie d'un homme ? Un contre 10, 100, 1000, ou plus encore ? La décision du Premier ministre israélien a sans nul doute été d'une difficulté extrême. Israël est le seul pays au monde à pouvoir prendre une telle décision. Montrer que la vie d'un homme n'a pas de prix, quand d'autres la brade comme de vulgaires marchandises, c'est l'honneur et la fierté de l'Etat d'Israël. Le sourire de Guilad libre, c'est l'honneur et la fierté de l'ensemble du peuple juif.


Quelques jours plus tôt, on apprenait dans un autre domaine que cinq nouveaux prix Nobel avaient été décernés à des chercheurs juifs cette année. Et pas n'importe lesquels : un prix Nobel de chimie à l'israélien Daniel Shechtman (le 10ème prix Nobel attribué à Israël depuis 1948), deux prix Nobel de Médecine au canadien Ralph Steinman et à l'américain Bruce Beutler, deux prix Nobel de Physique aux américains Saul Pelmutter et Adam G. Ross. On ne parle pas ici des fameux prix Nobel “politiques” de la Paix ou de Littérature mais des prix Nobel “scientifiques” qui reflètent avant tout le travail de Recherche, la soif de connaissances, la volonté de préparer l'avenir, en un mot la vitalité et le développement de notre société. Rappelons que sur un peu plus de 800 lauréats Nobel décernés dans l'histoire à ce jour, 172 l'ont été à des juifs, soit plus de 20%.


Alors quel lien, me direz-vous, entre ces deux évènements ? La priorité que le peuple juif donne à la sauvegarde de la vie, à la défense des valeurs universelles et à la construction de l'avenir de ses enfants. D'un côté, le prix à payer pour sauver une vie ; d'un autre, les prix à recevoir pour en améliorer d'autres. En prenant la décision difficile de tout faire pour ramener un otage auprès de ses proches, en ayant passé une existence entière à faire avancer la science au service des autres, tant les autorités israéliennes que les lauréats Nobel oeuvrent avant tout pour la vie.


On savait Israël une démocratie modèle et une puissance économique de premier plan ; on a la confirmation que c'est un géant dans les domaines du savoir, de la connaissance, donc dans la préparation de son avenir et plus généralement de celui de l'humanité toute entière.
Quand certains font l'apologie de la mort et des martyrs, d'autres placent la vie au cœur de tout. Quand certains tentent de s'imposer en Etat par des moyens inacceptables et des fins contestables, d'autres offrent humblement et simplement au monde les fruits de leurs vies de travaux et de recherches pour le bien-être de tous. Etre membre à part entière de la communauté internationale impose une responsabilité et une charge à l'égard du monde. N'est pas Etat qui veut.


Le peuple juif a de tout temps été le peuple du livre, de l'étude, du questionnement, de la transmission, et de la vie. Toujours minoritaire, souvent persécuté, parfois écouté, il a traversé le temps en restant fidèle à son héritage pour mieux construire son futur. Il en apporte encore la preuve aujourd'hui.


Aux antisionistes et aux antisémites de tous bords, qui ne rêvent que de boycott et d'élimination d'Israël, le retour de Guilad et ces lauréats Nobel universels, portant tous l'étoffe des héros du peuple juif, donnent une leçon magistrale. Finalement, la plus belle. La Lumière du savoir et de la vie a été, est et restera plus forte que l'obscurité de la terreur et de la mort. " (...) J'ai placé devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie et tu vivras toi et ta postérité. (...) " (Deutéronome, 30, 10). Oui, quelle plus belle façon de commencer cette année juive.

dimanche, octobre 23, 2011

SHOAH
UNEINDEMNISATION
"OUBLIEE"

Source : le site de
la journaliste Véronique Chemla
publiée le 19 octobre 2011





Notre cabinet a constaté
l’inaction des organisations
communautaires françaises »,
déclare Me Henri Simon (
2/3)




Les 16 et 17 octobre 2011, Me Henri Simon, avocat à Montréal (Québec, Canada) a répondu via Internet à nos questions sur son intervention dans le cadre de l’indemnisation, prévue par le Fonds Hardship de la Claims Conference, de Juifs marocains et tunisiens victimes des persécutions antisémites pendant la Seconde Guerre mondiale. Interview.


1ère partie : L’étrange procédure d’« indemnisation » des Juifs marocains et tunisiens par la Claims Conference



Pour quelles raisons intervenez-vous dans cette procédure ?

Nous avons constaté que la plupart des intéressés n’étaient pas au courant de ce programme. Notre but était d'attirer leur attention.

Notre cabinet a constaté l'inaction des organismes communautaires français.

Aucun avocat ou professionnel français non plus n'a pris en charge cette fonction.

Nous avons décidé de remplir ce vide. Sans notre intervention les personnes en France éligibles au programme n'auraient pas eu connaissance du programme et, comme vous le soulignez dans votre article, les personnes décédées avant d'avoir complété les formalités ne sont plus éligibles et leur succession non plus.


Qui vous a demandé de le faire ?

Personne n'est intervenu pour nous demander de le faire. L'initiative est la nôtre.

Le programme [Nda : le Fonds Hardship de la Claims Conference] a été instauré depuis le mois d'avril 2011.

Après vérification nous avons constaté que personne en France ne semblait être au courant du programme ni comment procéder. Nous avions pourtant réussi au Canada à informer toute la communauté [Nda : juive] et à nous assurer que la quasi totalité des personnes éligibles remplisse les formalités. Il était étonnant que personne en France n'ait été au courant.


De quel fonds d’indemnisation s’agit-il ?


Le fonds est identifié sous le nom de Hardship Fund.


Quels sont les critères d’attribution de l’indemnité d’environ
2 555 euros ?



Il existe un certain flou selon les responsables allemands. Nous avons pu cependant établir les critères essentiels : être né avant le mois d'août 1943 ; avoir vécu au Maroc entre octobre 1940 et août 1943 ; avoir subi l'une ou l'autre des restrictions contenues dans le statut des Juifs adopté par le régime de Vichy.

Concernant les Tunisiens, les responsables allemands nous ont verbalement affirmé qu'ils étaient éligibles.


Y a-t-il une date limite de dépôt des dossiers ?


Il n'y a pas de date limite pour le dépôt des dossiers.


Quelle est la durée moyenne de traitement de ces dossiers ?

Selon nos sources responsables de l'administration de ce plan en Allemagne, il faut compter entre 8 à 12 mois.


Pourquoi le dossier comporte-t-il des informations erronées ?

A quelles informations erronées faites vous référence? Le formulaire qui doit être déposé auprès des responsable du plan en Allemagne est préparé par eux. Il est obligatoire et nous n'avons pas le droit de faire aucune modification.


Pourquoi certaines informations manquent-elles dans ce dossier ?
A quelles informations manquantes faites vous référence ?
Comment évaluez-vous la somme de 500 euros pour vos honoraires ?

Contrairement aux organismes communautaires qui ont leur propre budget, notre cabinet n'est financé par personne. Nous assumons entièrement les frais.

Si pour une raison quelconque le réclamant ne reçoit pas d'indemnité car il ne remplit pas tous les critères, nous aurions fait des frais sans autre source de compensation. Il existe probablement plusieurs impondérables qui peuvent rendre le paiement de nos honoraires illusoire. Nous n'aurions aucune réclamation à faire auprès des réclamants pour demander compensation pour nos frais.

Nous sommes situés au Canada. Nous avons encouru des frais importants pour mettre sur pied à partir du Canada notre projet.
Après toutes les dépenses qui sont à notre charge, nos honoraires varient entre 150 et 200 euros. Personne n'est dans l'obligation de faire usage de nos services. Mais d'un autre côté, personne ne peut exiger de notre part d'agir dans ce dossier de façon bénévole. Ce rôle revient aux instances communautaires. Ces dernières n'ont pas rempli le rôle qui leur incombe.

Nous avons des employés qui sont payés pour :
1. se rendre en France (frais de voyage et de séjour) ;
2. frais de logistique sur place ;
3. frais engagés pour faire le suivi sur place. Nous acheminons les dossiers au destinataire ;
4. nous faisons le suivi avec les autorités en Allemagne pour nous assurer que le dossier est complet et contient l'information utile ;
5. la somme en question revient également en partie à d'autres intervenants communautaires etc.

De plus, nos honoraires sont conditionnels à la réception par le bénéficiaire des sommes qui lui reviennent.

A noter que personne n'est obligé d'avoir recours à nos services. Toute personne désirant faire une demande d'indemnité peut le faire sans notre intervention. Chaque personne est libre de le faire elle-même ou de faire appel à nos services.



Le 18 octobre 2011, nous avons adressé à Me Henri Simon ces nouvelles questions :
- pourquoi votre formulaire est-il si léger (1 page d’information sur l’état civil) par rapport à celui du Fonds Hardshipqui plus détaillé (8 pages) ? Pourquoi ne faites-vous pas remplir directement le formulaire du Fonds Hardship afin d’augmenter les chances des demandeurs très âgés, d’éviter des aller-retour, des recherches d’informations, etc. et de faire en sorte que le traitement des dossiers soit le plus rapide possible ?
- pourquoi votre formulaire n’indique-t-il pas la voie de l’appel de décisions de la Claims Conference ?
- pourquoi la personne chargée à la synagogue consistoriale Berith Chalom de prendre le dossier refuse-t-elle de répondre aux questions et ne répond-elle pas aux courriels ?
- pourquoi le chèque remis n’est-il pas daté ?
- à quels “intervenants communautaires” faites-vous allusion ? Vous avez écrit : “La somme en question revient également en partie à d'autres intervenants communautaires”.




Nous publierons début novembre 2011 un troisième volet à ce dossier. Nous espérons recevoir d’ici là les réponses des organisations juives françaises contactées : le Fonds social juif unifié (FSJU), la Fondation Casip-Cojasor et le Consistoire de Paris Ile-de-France.


www.veroniquechemla.info