"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, janvier 31, 2008

PASSERELLE
Source : le site du quotidien libanais L'ORIENT/LE JOUR
en ligne le 31 janvier


Les autorités égyptiennes traquent les Palestiniens
dans le Sinaï



Dans une ruelle d’el-Arich, Hani Hamdane, jeune Palestinien de Gaza, attend sa cargaison de poissons. Soudain, c’est la panique : « La police ! » hurle quelqu’un. Hani s’engouffre dans un immeuble voisin. La traque des Palestiniens a commencé dans le Sinaï égyptien. Comme des centaines de milliers de ses compatriotes, ce grand gaillard brun s’est précipité en territoire égyptien lorsque la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien, a été dynamitée ou défoncée au bulldozer il y a une semaine.« Je voulais acheter du lait en poudre et des couches pour mon fils. Et je me suis dit que j’en profiterais bien pour gagner un peu d’argent, en faisant du commerce », explique-t-il en rajustant son bonnet gris dans le froid matinal, une fois la menace passée. « Le problème, c’est que la police est maintenant à nos trousses. Nous n’avons plus le droit de nous rendre ailleurs qu’à Rafah. Mais à Rafah, il n’y a plus rien », dit-il, à propos de la ville frontalière.

Depuis quelques jours, l’Égypte, dont la souveraineté a été mise à mal par le déferlement des Palestiniens, tente de reprendre la main. Pénurie organisée de marchandises et interdiction de pénétrer plus avant que Rafah sont les principales mesures destinées à dissuader les Palestiniens de franchir la frontière. Car l’agacement des autorités va croissant. Zakaria Azmi, le chef de cabinet du président égyptien Hosni Moubarak, a violemment dénoncé la situation, s’étonnant de l’arrivée de Palestiniens jusqu’en Haute-Égypte.« Vous savez, nous, on est habitués aux tanks israéliens, alors la police égyptienne, elle peut toujours essayer de nous courser », dit Hani, un sourire malicieux aux lèvres.Mais dans le centre-ville d’el-Arich, devant la mosquée al-Rifaï où stationnent six cars de la police antiémeute, des minibus pleins de Palestiniens moins chanceux attendent de regagner la frontière sous supervision égyptienne. « Je ne comprends pas. Ils nous ont arrêtés dans la rue et dès qu’ils ont su qu’on était Palestiniens, ils nous ont embarqués », affirme par la vitre de l’un des véhicules Ahmad Ennakhala, un jeune Gazaoui à l’air perdu, avant d’être rabroué par un officier de police.« La nuit dernière, la police patrouillait dans les rues en demandant si des Palestiniens se trouvaient dans les parages », affirme Ibrahim Hussein, un habitant d’el-Arich.

Pour s’abriter du froid ou se cacher de la police, des dizaines de Palestiniens, dont Hani Hamdane, ont trouvé refuge dans les mosquées de la ville. « Moi, j’en ai hébergé quelques-uns cette nuit. Ils se cachent juste en attendant que les magasins rouvrent, pour pouvoir acheter ce dont ils ont besoin et repartir », dit M. Hussein.Ces derniers jours, el-Arich, où la vie reprenait son cours hier, était quasi déserte. Épiceries, restaurants ou cybercafés ont reçu la visite de la police qui leur a ordonné de fermer leurs portes, ont affirmé plusieurs commerçants à l’AFP.Mais, las de ce repos forcé, certains ont pris l’initiative de rouvrir dès lundi soir ou mardi matin, comme Hatem, un vendeur de jus de fruits qui refuse de donner son nom de famille. « Si je vois des Palestiniens, je les dénonce tout de suite. Ils nous ont fait assez de mal comme ça », dit-il. « Vous savez, il y avait une pression énorme sur la ville. Le flux était complètement désorganisé. Les Palestiniens sont nos frères, mais il faut comprendre les autorités égyptiennes », tempère Kamal Sallam, un employé du ministère de l’Électricité.Sur la vingtaine de kilomètres qui séparent el-Arich de la ville voisine de Cheikh Zouayed, sept barrages de police ont été installés. Mais, comme pour narguer les forces de l’ordre, de jeunes Palestiniens font du stop entre certains barrages, après avoir emprunté des chemins à travers le désert.



Inès BEL AïBA (AFP)
PASSERELLE
Source : la newsletter du CRIF
via le quotidien israélien Yedioth Aharonot
diffusqée le 31 janvier



Une majorité de Palestiniens
contre les tirs de roquettes sur Israël


D’après un sondage réalisé par le centre des études de l'opinion de l'université Al-Najah de Naplouse, en Cisjordanie, une majorité de Palestiniens s'oppose aux tirs de roquettes contre Israël de la bande de Gaza et estime que la sécurité dans le territoire s'est détériorée depuis la violente prise du pouvoir par le Hamas en juin.
53% des personnes interrogées s'opposent aux tirs de roquettes contre 44% qui y sont favorables. 43% de Palestiniens estiment que ces tirs "nuisent à la cause palestinienne" contre 34% de l'avis contraire.
Par ailleurs, 70% des personnes interrogées sont pour un arrêt des tirs en échange d'une levée du bouclage israélien de Gaza, 25,4% sont contre.
Selon le sondage, 74% de Palestiniens sont favorables à une prise en charge des points de passage de la bande de Gaza par l'Autorité palestinienne et 19% sont contre.
Le sondage ajoute que 62% de Palestiniens estiment que la sécurité dans la bande de Gaza "se dégrade" sous le Hamas, 21% qu'elle s'améliore et 14% qu'elle est restée "inchangée".
En cas d'élections générales anticipées, 32% de Palestiniens affirment qu'ils voteraient pour le candidat du Fatah, le parti de Mahmoud Abbas, pour le poste de président, et 13,7% pour celui du Hamas. S'agissant des législatives, 34% affirment qu'ils voteraient pour le Fatah contre 14% pour le Hamas, actuellement majoritaire au Parlement.

Poll: 53% of Palestinians oppose rocket fire (Yedioth Aharonot)
ISRAEL
ENCULTURE
Source : leparisien.fr en ligne le 31 janvier


Leur tube crée la surprise

par Emmanuel Marolle



La chanteuse israélienne Yael Naim, accompagnée du musicien David Donatien, est le phénomène de ce début d'année. Son album s'est écoulé à 150 000 exemplaires et le titre « New Soul » va conquérir le monde grâce à une pub Apple.

SON APPARTEMENT a des allures de tannière : deux pièces près de la Bastille, charmant capharnaüm de fille mais aussi de musicienne. Une série de claviers squattent dans un coin, un piano droit, un micro au milieu. C'est là qu'est né le disque de Yael Naim, succès surprise de ces dernières semaines.

Un album vendu à près de 150 000 exemplaires, porté par son tube solaire, « New Soul », prêt à conquérir le monde grâce à la prochaine publicité Apple (lire ci-contre) . « Ça nous fait marrer d'imaginer que tout est parti d'ici avec si peu d'ambition », racontent la chanteuse et son compère, le musicien David Donatien.Il y a deux ans, le tandem planchait en effet, à la maison, sur un disque en hébreu pour un éventuel label israélien. A priori, pas de quoi enthousiasmer une industrie musicale en pleine déconfiture. « Cela devait être une carte de visite pour Yael, afin qu'elle puisse ensuite enregistrer un vrai disque », se souvient David. « Je pensais qu'il fallait un gros studio, un gros producteur, un gros label. C'est ce que l'on m'avait dit jusqu'à maintenant », ajoute la chanteuse qui a déjà vécu plusieurs vies. Obligations militaires Née en France il y a trente ans, elle part avec ses parents en Israël à l'âge de 4 ans, se passionne pour la musique, apprend le piano classique, découvre la pop des Beatles, le folk de Joni Mitchell, rêve de chansons, mais... remplit ses obligations militaires. « J'étais chanteuse dans un big band à l'armée. C'est grâce à cela que j'ai découvert Paris, dans le cadre d'une soirée caritative. J'y ai rencontré des producteurs qui m'ont vite proposé un contrat. » Yael Naim entame un premier disque, puis se retrouve dans le casting des « Dix Commandements » où elle se glisse dans le costume de Myriam, la soeur de Moïse. « Ce n'était pas du tout ma musique, mais j'ai adoré l'équipe. » Son premier album, paru à l'époque chez Emi, sortira dans l'indifférence générale. Un échec douloureux mais assumé. « J'étais toute seule, mal dirigée, avec mes défauts. Quand je me réécoute chanter dans ce disque, j'entends mon ego. »Yael Naim patine pendant quatre ans, jusqu'à sa rencontre avec David Donatien, musicien qui a fait ses gammes chez Lavilliers, Malia ou Clémentine Célarié.

« Yael m'a fait écouter cinq chansons à elle, puis 20, 100, 200. J'étais abasourdi par autant de talent. Parmi tous ses titres en anglais, il n'y en avait que dix en hébreu. Je l'ai poussée à continuer dans cette direction. Cela permettait de gommer tout de suite des références anglo-saxonnes vite écrasantes. Je n'ai même pas voulu comprendre ce qu'elle chantait pour travailler vraiment sur les sonorités. » On connaît la suite. Le triomphe du disque, le tube « New Soul » et, bientôt, la mise en orbite grâce à une pomme mondialement connue. Mais le duo veille à ne pas se faire croquer. « On essaie de ne pas oublier que tout est né ici, dans cet appartement, tranquillement, conclut Yael. On ne veut surtout pas perdre le luxe du temps.


* Yael Naim,
« Yael Naim »,
Tôt ou Tard, 15,99 €.

En concert du 7 au 9 avril, à la Cigale, à Paris.
Et le 22 mars à Amiens,
le 1 e r avril à Nantes,
le 2 à Angers,
le 3 à Eysines...
KENYA
Source : lenouvelobs.com via l'Agence Reuters
en ligne le 31 janvier


Kenya :
Washington dénonce une épuration ethnique


La secrétaire d'Etat adjointe chargée de l'Afrique n'a toutefois pas employé le terme de "génocide", comme elle l'avait fait pour le Darfour.


Des policiers déchargent un corps à la morgue de Nakuru (Sipa) Les Etats-Unis ont dénoncé, mercredi 31 décembre, les violences en cours dans la vallée du Rift, dans l'ouest du Kenya, parlant d'"épuration ethnique", sans employer l'expression de "génocide" comme ils l'ont fait pour le Darfour soudanais."Il existe des efforts concertés visant à chasser des gens de la vallée du Rift (...) Il s'agit bien de nettoyage ethnique", a déclaré à la presse Jendayi Frazer, secrétaire d'Etat adjointe chargée de l'Afrique, à Addis-Abeba."Le cycle de représailles va trop loin et est devenu plus dangereux", a ajouté la "Mme Afrique" du département d'Etat américain.Elle a fait savoir que les Etats-Unis souhaitaient que les violences politico-ethniques, qui ont fait plus de 850 morts depuis la réélection contestée du président Mwai Kibaki le 27 décembre, devraient faire l'objet d'une enquête.MédiationCette dernière doit inclure, à ses yeux, le meurtre de civils par les forces de police, et les coupables devront être punis.

La diplomate américaine a également invité la classe politique du Kenya à s'abstenir de toutes déclarations enflammées susceptibles d'attiser les violences.La diplomatie américaine soutient la médiation en cours à Nairobi de l'ancien secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, qui a officiellement débuté mardi et cherche à rapprocher le chef de l'Etat, un Kikuyu, du chef de l'opposition et rival malheureux Raila Odinga, un Luo de l'Ouest."Nous préconisons un partage du pouvoir sous une forme ou une autre ainsi que la formation d'un gouvernement d'union nationale", a dit Frazer dans la capitale éthiopienne, qui accueillera jeudi le sommet annuel de l'Union africaine.La diplomate américaine a également estimé que des réformes constitutionnelle et foncière étaient nécessaires pour régler les problèmes de fond que connaît aujourd'hui le Kenya.Mosaïque d'ethniesLe Kenya, jusqu'ici un modèle de réussite politique et économique dans une Afrique de l'Est déstabilisée par les guerres, la corruption et les calamités naturelles, est une mosaïque d'une quarantaine d'ethnies dont la cohabitation est de plus en plus difficile.La plongée dans le chaos du pays de Kenyatta, le "père de l'indépendance" en 1963, est inquiétante pour son image de nation stable, moderne et prospère sur la scène internationale.

Le contentieux sur le résultat des élections a ravivé de profondes divisions tribales portant sur la terre, la santé ainsi que le partage des richesses et du pouvoir politique remontant à l'ère coloniale.A Nairobi, Kofi Annan s'est dit confiant dans la possibilité de régler "les problèmes politiques immédiats" dans les quatre semaines à venir, et dans un an pour les causes sous-jacentes du conflit actuel.Mécanisme internationalLa responsable de l'Afrique au département d'Etat compte consulter les dirigeants du continent réunis dans la capitale éthiopienne sur l'avenir du Kenya qui, a-t-elle prévenu, risque de se voir imposer une solution extérieure s'il échoue à la trouver à domicile."Nous trouverons un mécanisme international si les Kényans ne parviennent pas à en trouver un par eux-mêmes", a-t-elle dit.Des pays occidentaux bailleurs de fonds ont déjà mis en garde les deux parties en conflit que leur pays risquait de perdre son aide au développement si elles ne prenaient pas au sérieux les bons offices de Kofi Annan.Les Etats-Unis, qui considèrent le Kenya comme un allié régional de premier plan, n'ont pas l'intention de lui couper les vivres, a cependant précisé Frazer."La grande majorité de l'aide au développement versée par l'administration américaine est destinée à la lutte contre le sida et à l'éradication du paludisme", a expliqué la diplomate. "Ce serait contre-productif d'arrêter cette aide".
CA,C'EST
DUSPORT!
Source : lefigaro.fr en ligne le 31 janvier


Le Cameroun se qualifie grâce à Samuel Eto'o
par Nicolas Cerbelle (sport24.com)


Samuel Eto'o est devenu le meilleur buteur de l'histoire de la CAN avec 15 buts.

Grâce à son succès sur le Soudan (3-0), le Cameroun a assuré sa qualification pour les quarts de finale grâce notamment à un doublé de Samuel Eto'o qui devientle meilleur buteur de l'histoire de la CAN.



Compte Rendu du match
Après un départ délicat face à l'Egypte (2-4), Le Cameroun s'était bien repris face à la Zambie (5-1). Opposés au modeste Soudan, dernier du groupe C, pour leur dernier match de la première phase, les Lions indomptables devaient l'emporter pour rallier les quarts de finale de la CAN.
Eto'o entre dans l'histoire
Les Camerounais prenaient les choses en mains dès les premières secondes afin de se mettre à l'abri le plus rapidement possible. El Moez, le gardien soudanais était sollicité d'entrée. Sur le côté gauche de la surface, Job se retrouvait seul. Dans un angle fermé, il frappait. Sa tentative était repoussée dans les pieds d'Eto'o. L'attaquant du Barça reprenait mais voyait son tir également stoppé (3e) ! Durant les vingt première minutes, les Crocodiles du Nil ne voyaient pas le jour. Emana manquait de peu de profiter d'une mauvaise relance dans l'axe de la défense adverse pour ouvrir le score (23e). Quelques minutes plus tard, Emana était bousculé dans la surface. Eto'o se chargeait de transformer le penalty (1-0, 27e). L'attaquant en profitait par la même occasion pour entrer un peu plus dans l'histoire en devenant le meilleur buteur de la CAN avec 15 buts, dépassant l'ancien record de l'Ivoirien Laurent Pokou (14 réalisations). Le Cameroun faisait ainsi un grand pas vers la qualification, d'autant que dans le même temps, l'Egypte avait ouvert le score devant la Zambie. Mais les partenaires de Song prouvaient qu'ils n'avaient pas besoin d'aide. Suite à un centre-tir d'Epalle, qui avait débordé côté droit, le ballon rebondissait dans le dos de Béchir avant de finir dans les pieds d'Ali Khidr. Le défenseur le poussait alors involontairement dans son propre but (2-0, 34e) ! A la mi-temps, les hommes de Pfister étaient donc en position idéale.


Lemerre en observateur
Du coup, le sélectionneur allemand décidait de faire tourner son effectif. Il remplaçait coup sur coup Atouba et Emana au profit de Tchato et Tomou. Un réajustement tactique qui semblait perturber quelque peu les Camerounais, dominés au retour des vestiaires. Le Soudan frappait ainsi deux fois de suite au but. Alaeddine obligeait d'abord Kameni à se coucher de tout son long, avant que Tambal n'envoie la balle dans les nuages suite à un corner (53e). En trente secondes, les Faucons de Jediane venaient de se montrer plus dangereux que pendant les 45 premières minutes. Quelque peu nonchalants, les Lions se contentaient pour leur part de gérer. Alexandre Song parvenait cependant à pénétrer dans la surface mais il était contré in extremis par un défenseur (74e). Sous les yeux de Roger Milla et de Roger Lemerre, le sélectionneur tunisien venu superviser le Cameroun, Eto'o triplait finalement la mise dans les arrêts de jeu. Bien lancé dans la profondeur, il gagnait son duel face au gardien (3-0, 91e). Le Cameroun valide donc son billet pour les quarts en compagnie de l'Egypte, 1ère du groupe C.



Résultats du groupe C :

Cameroun-Soudan 3-0
Egypte-Zambie 1-1
PASSERELLE
Source : la newsletter d'Israël Magazine
diffusée le 31 janvier



Barak Obama, le candidat américain démocrate

Le candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine Barak Obama veut, s'il est élu président, «organiser un sommet dans le monde musulman avec tous les chefs d'Etat pour tenter de contenir le fossé qui se creuse entre les musulmans et l'Occident ». « Je veux aussi, une fois élu, organiser un sommet dans le monde musulman, avec tous les chefs d'Etat, pour discuter franchement sur la façon de contenir le fossé qui se creuse chaque jour entre les musulmans et l'Occident », affirme M. Obama dans un entretien à paraître aujourd’hui dans l'hebdomadaire Paris Match, qui devait également être diffusé ce soir sur la chaîne Canal +. « Je veux leur demander de rejoindre notre combat contre le terrorisme », explique le candidat démocrate, ajoutant : « Nous devons aussi écouter leurs préoccupations ».Barack Obama réaffirme dans cet entretien qu'il faut en priorité en finir avec la guerre en Irak, fermer Guantanamo et offrir aux prisonniers un cadre légal qui permette de les juger.
GAZA
Source : ouest-france.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 31 janvier


L'Égypte commence à refouler les Palestiniens


Des barrages de policiers égyptiens contrôlent le retour de Palestiniens de Gaza, chargés de nourriture et de matériels au passage de la frontière.

Les Palestiniens de Gaza continuent d'entrer en Égypte, mais Le Caire veut y mettre un terme. Moubarak a rencontré, hier, séparément, le président Mahmoud Abbas et des dirigeants du Hamas.
Rafah. De notre correspondantExaspérée par l'afflux de Palestiniens depuis une semaine, l'Égypte a décidé de prendre des mesures draconiennes pour y mettre un terme. Sur la route qui relie Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza, à Al-Arish, la plus grande ville du Nord Sinaï, pas moins de sept barrages ont été dressés.En tenue noire, casque, gilet pare-balles et fusil à pompe, les policiers égyptiens contrôlent strictement l'identité des passagers à chaque check point. Depuis le début de la semaine, 20 000 policiers égyptiens auraient été déployés dans la région afin d'y mener une traque sans répit, mais sans violence.Dans la ville d'Al-Arish, c'est un jeu de cache-cache qui se joue entre Palestiniens et Égyptiens. Car, malgré les efforts égyptiens, des Palestiniens parviennent encore à quitter Rafah. Ceux qui se font arrêtés sont redirigés vers la frontière. « Nous sommes harassés, nous devons travailler jour et nuit pour les rechercher », se lamentent deux policiers égyptiens en civil, la figure emmitouflée dans une épaisse écharpe de laine.En cette journée de janvier, il souffle sur la route un vent glacial et chargé de sable.Depuis l'ouverture sauvage de la frontière par des militants du Hamas, plus de la moitié du million et demi d'habitants de la bande de Gaza se serait déversée sur l'Égypte.

Le pays organise la pénurie alimentaire en bloquant les camions de marchandises sur le pont Al-Salam, qui relie les deux rives du canal de Suez.Pénurie alimentaire organiséeMais à Rafah, le commerce va toujours bon train. Dans les rues de cette petite ville, marchands de motos côtoient vendeurs de chips, de cigarettes, troupeaux de chèvres et sacs de ciment. On discute les prix en dollars, en livres égyptiennes ou en shekels israéliens.« Les affaires marchent moins bien que la semaine dernière », regrette Ayman Akala, installé derrière un tas de « Cleopatra », des cigarettes égyptiennes. « Je crois que les gens ont dépensé tout leur argent, maintenant ils viennent en Égypte pour se promener », poursuit-il.Une promenade gâchée par l'atmosphère chaotique qui règne à Rafah.

Sur le bitume couvert de boue et de détritus, c'est un concert de klaxons. Des charrettes tirées par des ânes bloquent des camions palestiniens chargés de matériel de construction. Au point de passage de Salah ed Dine, les policiers égyptiens et les miliciens du Hamas tentent de réguler la circulation.Cette situation finit par provoquer la colère des habitants égyptiens. « Il n'y a plus d'eau potable, plus de riz : les palestiniens achètent tout ! », déplore Rachid Youssef, un vendeur de légumes de Rafah. « Je ne trouve même plus de sucre pour boire mon thé. J'ai envie que les Palestiniens restent chez eux et que cela redevienne comme avant. »


Guillaume de DIEULEVEULT.
GAZA
Source : radio-canada.ca en ligne le 29 janvier


Dialogue de sourds en Égypte


Le président palestinien Mahmoud Abbas et son homologue égyptien Hosni Moubarak ont refusé de rencontrer les membres du Hamas.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a profité d'un point de presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue égyptien, mercredi, au Caire, pour exclure toute concession avec le Hamas sur un accord frontalier concernant la bande de Gaza.
Le président Abbas est en visite au Caire pour s'entretenir avec des dirigeants égyptiens de la crise frontalière dans la bande de Gaza.
Rappelons que la semaine dernière, des centaines de milliers d'habitants de la bande de Gaza, victimes d'un blocus israélien qui les a totalement coupés du monde et qui a menacé de déclencher une crise humanitaire, sont entrés illégalement en Égypte pour y faire leurs emplettes.

Depuis, l'Égypte, sous la pression d'Israël et des États-Unis, il s'est efforcée de colmater les brèches dans sa frontière et cherche une solution à long terme pour remettre à l'ordre du jour un accord frontalier qui n'a jamais réellement fonctionné.
En vertu de cet accord de 2005, la surveillance de la frontière de 14 kilomètres entre la bande de Gaza et l'Égypte serait sous la supervision conjointe des Palestiniens, de l'Égypte, d'Israël et d'observateurs de l'Union européenne.
Jamais cet accord n'a pu être mis en place en raison de la résistance des islamistes du Hamas à toute présence internationale dans les territoires palestiniens. Le coup de force du Hamas, en juin 2007, lorsque les militants de ce mouvement se sont emparés manu militari de la bande de Gaza, a fini de sceller le sort de cet accord.
Depuis, c'est le blocage complet aux frontières de la bande de Gaza, et ce, tant du côté israélien que du côté égyptien. L'Égypte refuse de reconnaître au Hamas la moindre légitimité en raison de ses liens avec les Frères musulmans, un mouvement égyptien d'opposition.
Le président Hosni Moubarak ne compte d'ailleurs pas s'entretenir avec les hauts responsables du Hamas présents, eux aussi, au Caire pour y discuter de la crise frontalière.
Les délégués du mouvement islamiste armés, dont le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, s'entretiendront plutôt avec le chef des services secrets égyptiens.

Cependant, il semblerait bien, à l'instar du président Abbas qui refuse tout dialogue avec le Hamas tant que son autorité ne sera pas reconnue dans la bande de Gaza, que le Hamas n'est guère plus enclin à céder quoi que ce soit.
« Toute tentative de passer outre la vision du Hamas en ce qui concerne les arrangements à la frontière est vouée à l'échec », a laissé tomber un porte-parole du Hamas.
Le président Abbas a exclu de profiter de son passage en Égypte pour rencontrer des membres du Hamas.

mercredi, janvier 30, 2008

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 30 janvier



Un rapport israélien qualifie la guerre au Liban
de l'été 2006 de "grave et grand ratage"


Les conclusions de la commission d'enquête sur la guerre du Liban contre le Hezbollah de l'été 2006, rendues publiques mercredi 30 janvier, estiment que ce conflit a été "un grand et grave ratage". "Nous avons relevé des manquements graves au plus haut niveau de l'échelon politique et militaire", affirme le rapport.

"L'entrée en guerre sans une stratégie de sortie était une grave défaillance", a affirmé le président de cette commission, le juge à la retraite Eliahou Winograd, qui, s'appuyant sur le rapport, a insisté sur la gestion "défaillante" de l'échelon politique et militaire. Elle souligne également que l'opération terrestre, lancée aux derniers jours de la guerre qui avait coûté la vie à 33 soldats israéliens à quelques heures de la trève, n'a elle non plus "pas atteint ses objectifs".


"UNE APPROCHE SINCÈRE DES INTÉRÊTS D'ISRAËL"

"L'armée a échoué dans sa conduite de la guerre et n'a pas fourni à l'échelon politique un résultat susceptible d'être exploité au niveau politique", estime la commission dans son rapport de plus de 600 pages, rédigé sur la base de 74 témoignages de responsables politiques et militaires.
Par contre, contrairement au rapport intermédaire qu'avait publié la commission en 2007 qui mettait en cause la gestion du premier ministre Ehoud Olmert, la commission estime que "le premier ministre et le ministre de la défense [à l'époque Amir Peretz] ont agi en fonction d'une approche sincère des intérêts d'Israël". "La commission a évité de faire assumer des responsabilités personnelles mais cela ne signifie pas qu'il n'en existe pas", souligne-t-elle. M. Olmert n'a cessé d'afficher, ces derniers jours, sa détermination de rester aux commandes, ayant tiré, selon lui, les leçons des ratés de la guerre.

Le ministre de la défense de l'époque, le travailliste Amir Peretz, et le chef d'état-major de l'époque, le général Dan Haloutz, ainsi que trois autres militaires, avaient été contraints à la démission à la suite de la guerre. La commission Winograd avait été mise en place par le gouvernement sous la pression de l'opinion.

Les critiques après la guerre avaient porté sur l'impréparation des unités régulières et des réservistes, sur la confusion et les contre-ordres du commandement, également sur le fait que l'armée n'avait pas rempli ses objectifs. Celle-ci n'est pas parvenue à briser l'appareil militaire du Hezbollah, à stopper ses tirs de roquettes sur Israël et à obtenir la libération des deux soldats capturés par le Hezbollah, un rapt qui avait déclenché le conflit. La guerre, côté libanais, a fait plus de 1 200 tués, civils pour la plupart. Côté israélien, 160 personnes avaient été tuées, en majorité des militaires.
GAZA
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 30 janvier


Le Hamas veut son mot à dire
sur la frontière avec l'Egypte


RAFAH, Bande de Gaza (Reuters) - Le Hamas réclame un rôle central dans le contrôle de la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte.
La demande du mouvement de la résistance islamique, qui contrôle le territoire palestinien depuis le mois de juin dernier, est un défi lancé à l'autorité du président palestinien, Mahmoud Abbas, ainsi qu'à l'Egypte et aux puissances occidentales.


"Parler d'un rôle partiel serait contraire à la réalité. La réalité, c'est qu'il existe un gouvernement légitime. Nous n'abandonnerons à personne notre légitimité", a déclaré Mahmoud al Zahar, haut responsable du Hamas, tandis qu'il franchissait la frontière pour se rendre en Egypte.
Zahar doit participer en Egypte à des discussions sur l'avenir de la frontière avec le territoire palestinien, que le Hamas a ouverte la semaine dernière.
Le mouvement a laissé entendre qu'il laisserait la frontière ouverte à moins d'obtenir gain de cause.


Adam Entous,


version française :
Henri-Pierre André
PASSERELLE
Source : la newsletter d'Israël Magazine
diffusée le 30 janvier


La Gay Pride à Jérusalem…

Cette année encore, un combat va opposer une bonne partie de la population, religieuse ou laïque d’ailleurs, et les homosexuels à propos de la Gay Pride ou la marche des fiertés, dans la ville Sainte de Jérusalem. Ce sont les Juifs orthodoxes de la capitale éternelle d’Israël, qui monteront principalement au combat, contre cette marche qu’ils considèrent comme une « souillure » contre la sainteté de Jérusalem. De leur coté, les homosexuels parlent de cœrcition religieuse. Hier, des députés religieux du Shass et de Ihoud Leumi ont déposé un projet de loi contre la Gay Pride et les débats ont été houleux, mais au moins 40 députés pourraient soutenir ce projet de loi. Le député Menahem Ben Sasson de Kadima a déclaré préférer le dialogue à la législation, tandis que les députés Gabaï et Ouaknine du Shass, ont souligné que cette loi permettrait de sauvegarder le statut particulier de Jérusalem, capitale d'Israël. Comme on le voit, les points de vue des uns et des autres ne sont pas près de se rapprocher, et le débat loin d’être clos…
LETTRE OUVERTE
A...


JACQUES ESPERANDIEU
DIRECTEUR DE LA REDACTION
DU JOURNAL DU DIMANCHE

Monsieur Jacques Espérandieu, dans vos éditos, vous aimez à porter secours à vos amis du Hamas (ou du Hezbollah), en versant des coulées de larmes sur le sort des Gazouis. Pas une larme n'est versée sur les victimes des Kassam du côté israélien. "Non pas que ces engins rudimentaires fassent des victimes. Mais ils entretiennent la peur et énervent les miitaires israéliens" écrivez-vous dans votre édito du JDD daté du dimnche 27 janvier. Peut-être, Monsieur Espérandieu n'êtes-vous pas passé encore par l'expérience de recevoir ces Kassam! Vous en auriez été victime, votre discours aurait- été tout autre. Monsieur Espérandieu, vous rappelez, ceux qui ne croient pas à la Shoah parce qu'ils ne l'ont pas vécu eux-même.
Que, comme certains de vos confrères Monsieur Espérandieu vous persistiez, -vous n'en êtes pas à votre premier dérapage idéologique- dans votre inimitié à l'égard d'Israël et de ses habitants, soit, mais que votre parti pris ne détourne pas ses lecteurs, qui sont des milliers, d'une information juste et équilibrée qui fait parti aussi de la déontologie de votre profession. A moins que le JDD soit devenu l'organe d'un Parti d'extrême gauche et ne saurait l'avouer.
Par ailleurs, on aimerait voir verser voss larmes, Monsieur Espérandieu sur le Darfour, mais aussi sur les scènes poignantes que nous diffusent, moins souvent que pour le Proche-Orient, les chaînes de Télé sur les affrontemnts au Kenya.

Je vous lance un défi à Monsieur Espérandieu.

Serez-vous aussi combatif dans vos écrits concernant le conflit israélo-palestinien que sur l'information que vous venez très certainement de découvrir sur les télescripteurs de votre rédaction:

"Soixante-quatre cadavres comptés à la morgue de Nakuru, au Kenya.

NAIROBI (Reuters) - Soixante-quatre cadavres gisent à la morgue de Nakuru, dans la vallée du Rift au Kenya, tous victimes des affrontements ethniques des quatre derniers jours, déclare un employé de la morgue.
"C'est 64 jusqu'ici depuis le début des affrontements. Certains ont des coupures, d'autres des blessures provenant de flèches, d'autres ont été brûlés", a déclaré cet employé, qui a demandé à rester anonyme.
Dans la ville de Kisumu, dans l'ouest du pays, les habitants ont déclaré que la police avait abattu au moins une personne lors de violentes manifestations pour protester contre les morts du week-end dans la vallée du Rift.

Tim Cocks,

Version française:
Jean-Stéphane Brosse"


Faisons le pari que vous l'ignorerez! Que ferez une impasse sur cet évènement! "Ils sont Noirs et s'entre-tuent! Pas de raison de s'en inquiéter plus que cela" vous direz-vous au fond de vous-même!

Mais! Pourquoi pas! Parions! Chiche! Peut-être irez-vous jusqu'à un "STOP AUX MASSACRES" au Kénya! Qui sait!

Preuve que dans la manière d'informer d'une certaine presse française, il y a deux poids, deux mesures. Il y a une obsession : le conflit du Proche-Orient et le reste de la planète est tout simplement bänit, exclu même de la réflexion journalistique. Le comble de la profession.
Pour vous faire ces repproches ,cher Confrère, il ne suffit pas comme vous pourrez le croire, d'être militant d'une cause ou d'une autre. Il sufit qu'on lise dans vos papiers un peu de bon sens, moins d'à-prioiris qui conduisent à de l'à-peu-près. Le militantisme, d'un côté ou de l'autre ,c'est vous, qui, par des propos univoques et unilatéraux, l'alimente.

Avec mes meilleures salutations confraternelles,


Bernard Koch
http://www.diasporablogj.blogspot.com/
ÇA,C'EST
SU SPORT!
Source : lemonde.fr en ligne le 28 janvier


FOOTBALL


COUPE AFRICAINE DES NATIONS : l
La Côte d'Ivoire et le Nigeria en quarts

ACCRA (Reuters)
La Côte d'Ivoire et le Nigeria se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, qui se déroule au Ghana.


Le milieu de terrain John Obi Mikel a ouvert le score pour le Nigeria face au Bénin à la 52e minute, avant que le joueur de Chelsea Yakubu Aiyegbeni ne double la mise à quatre minutes de la fin du temps réglementaire.
Les "Super Eagles" rencontreront le Ghana, qui accueille la compétition, lors du prochain tour pour lequel la Côte d'Ivoire s'est également qualifiée.
Les Eléphants ivoiriens, emmenés par leur capitaine Didier Drogba, ont facilement dominé (3-0) le Mali, qui avait besoin d'un match nul pour se qualifier pour les quarts.
Drogba a ouvert le score dès la neuvième minute, avant d'être imité en seconde période par le défenseur Marc Zoro (54e) puis par le remplaçant Boubacar Sanogo (85e), ce qui a permis à la Côte d'Ivoire de finir en tête du Groupe B.
Dans ce groupe, le Nigéria doit sa qualification à une meilleure différence de buts avec le Mali .
Version française Chrystel Boulet-Euchin

GAZA
Source ! lemonde.fr avec l'AFP, l'Agence Reuters
en ligne le 30 janvier


Complèment de titre
Diasporablog : "UNE FOIS N'EST PAS COUTÛME!"


Le Conseil de sécurité de l'ONU renonce
à publier une déclaration sur la crise de Gaza


Le Conseil de sécurité de l'ONU a renoncé, mardi 29 janvier, à publier une déclaration sur la situation de crise dans la bande de Gaza après une semaine de discussions et de marchandages. L'ambassadeur de Libye, Giadalla Ettalhi, qui assure la présidence du Conseil en janvier, a imputé cet échec aux Etats-Unis qu'il a accusés d'avoir rejeté des amendements présentés par la Libye au nom des représentants des pays arabes.

Pour être adopté, le projet de texte, quoique non contraignant, exigeait l'unanimité des quinze membres du Conseil. "Nous regrettons que le Conseil n'ait pas pu adopter une déclaration à la fois sur la situation humanitaire à Gaza et sur la situation sécuritaire à Gaza et dans le sud d'Israël", a déclaré l'ambassadeur de France, Jean-Maurice Ripert.


AUTODÉFENSE

Vendredi, quatorze membres du Conseil s'étaient entendus sur un texte visant à appeler à la fin du blocus de la bande de Gaza imposé par Israël et à l'arrêt des tirs de roquettes contre l'Etat hébreu. Puis M. Ettalhi avait indiqué avoir besoin de temps pour pouvoir consulter son gouvernement et avait proposé un certain nombre d'amendements.
DISPARITION

Source : lenouvelobs.com en ligne le 29 janvier



Le comédien Philippe Khorsand est mort
15 réactions



L'acteur est décédé à l'âge de 59 ans, des suites d'une maladie. Il avait été révélé dans la série télé "Palace".


Le comédien Philippe Khorsand, est décédé mardi 29 janvier matin à Paris, à l'âge de 59 ans, des suites d'une maladie, a-t-on appris auprès de son agent. C'est la série télé "Palace", de Jean-Michel Ribes, qui l'avait révélé au grand public. On a pu également le voir dernièrement dans les séries diffusées sur TF1, "Une famille formidable" et "Soeur Thérèse.com".Pensionnaire de la Comédie-Française de 1988 à 1989, Philippe Khorsand, formé au cours Simon, avait fait ses débuts au cinéma en 1971 dans "Laisse aller, c'est une valse" de Georges Lautner.Il a tourné une cinquantaine de films et joué dans une trentaine de pièces de théâtre, dont dix ont été mises en scène par Jean-Michel Ribes, actuel directeur du Théâtre du Rond-Point à Paris.

mardi, janvier 29, 2008

GAZA
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 27 janvier


TITRE DE LA REDACTION
DE DIASPORABLOG :

LE HAMAS POURRAIT FORCER LE BARRAGE
QUI SEPARE GAZA DES TERRITOIRES ISRAELIENS




Plus de vivres en Egypte,
les Gazaouis rentrent chez eux


par Will Rasmussen

RAFAH, Egypte (Reuters) - Les Palestiniens de la bande de Gaza ont regagné leur territoire en grand nombre dimanche, l'Egypte ayant bloqué l'approvisionnement de la région frontalière où ils venaient acheter des vivres depuis mercredi.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, avait prévenu que son pays allait prendre le plus tôt possible des mesures afin de reprendre le contrôle de sa frontière avec Gaza, mais sans donner de précisions.

Un correspondant de Reuters présent dans la partie égyptienne de la ville frontalière de Rafah a assisté au retour de plusieurs centaines de Palestiniens vers la bande de Gaza. Seule une poignée d'autres passait la frontière en sens inverse.
"Nous voulions acheter à manger. C'était très difficile. Nous n'avons rien trouvé", a expliqué Khalil Hamdan, adolescent de 17 ans. "Nous ne reviendrons pas parce qu'il n'y a plus aucun produit."
Des centaines de camions ont été retenus avant un pont qui relie la région du Sinaï et les abords de Gaza avec le reste de l'Egypte. Les commerçants de Rafah déclarent qu'ils peinent à se ravitailler en vivres et en cigarettes. L'essence commence aussi à manquer.
L'armée égyptienne s'est retirée dans la nuit de vendredi à samedi de la frontière avec la bande de Gaza, près de la localité palestinienne de Rafah, permettant à des milliers de Gazaouis de pénétrer en Egypte sans rencontrer d'opposition.

L'Egypte a toutefois prévenu qu'elle ne tolérerait plus de provocations des Palestiniens après les échauffourées qui ont fait 38 blessés parmi les forces de sécurité égyptiennes depuis que des Gazaouis ont ouvert la frontière de force mercredi.
Dans la ville d'El Arich, près de Rafah, la police a informé les Palestiniens circulant dans les rues que la frontière serait bientôt fermée, ont rapporté des témoins. Il a été demandé aux Gazaouis de ne marcher que sur les routes conduisant à la frontière et de ne pas revenir.


ACCORD FRONTALIER ?

Le gouvernement égyptien est confronté à un dilemme. Il ne veut pas donner l'impression d'aider le blocus israélien mais il est soumis à des pressions américaines et israéliennes pour reprendre le contrôle de la situation. Il redoute également la contagion islamiste ainsi que les conséquences de l'arrivée sur son territoire d'un grand nombre de Palestiniens sans papiers.
Le gouvernement du président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé un accord avec Le Caire prévoyant de rétablir le contrôle du passage frontalier par la garde présidentielle palestinienne.
Mais le Hamas a affirmé avoir reçu de l'Egypte l'assurance que rien de tel n'avait été convenu avec Abbas. Ismaïl Haniyeh, qui dirige l'administration du Hamas à Gaza, a dit qu'il enverrait mercredi une délégation au Caire pour discuter du contrôle des passages frontaliers.
"Nous avons une seule exigence: le siège doit être levé", a dit Haniyeh. Le point de passage de Rafah doit être rouvert."

Des collaborateurs d'Abbas ont dit qu'il rencontrerait le président égyptien Hosni Moubarak mercredi au Caire. L'information n'a pas été commentée du côté égyptien.
Abbas a parallèlement rencontré dimanche à Jérusalem le Premier ministre israélien Ehud Olmert, mais aucun progrès n'a semble-t-il été enregistré sur la question frontalière. L'entourage du président palestinien avait indiqué que ce dernier chercherait à obtenir l'appui d'Israël pour son projet de contrôle des passages frontaliers.
L'Etat juif a plusieurs fois rejeté l'idée en estimant que les forces de sécurité palestiniennes n'étaient pas en mesure d'accomplir cette mission pour le moment.
Olmert a déclaré à Abbas que l'Etat juif continuerait de laisser passer les cargaisons humanitaires vers la bande de Gaza, selon un responsable israélien.
Ahmed Youssef, responsable du Hamas dont les déclarations ne sont pas toujours entérinées par la direction du mouvement, a déclaré selon l'agence de presse Maan que les Gazaouis pourraient ultérieurement tenter d'ouvrir de force le principal point de passage entre Gaza et Israël, le terminal d'Erez, pour prolonger le mouvement amorcé à Rafah.



Version française :
Guy Kerivel,
Jean-Stéphane Brosse,
Philippe Bas-Rabérin
PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 29 janvier


Le Hezbollah met en cause
l'armée dans la fusillade de dimanche


par Yara Bayoumi


BEYROUTH (Reuters) - Le Hezbollah affirme que l'armée libanaise a mal géré la manifestation de dimanche à Beyrouth, qui a dégénéré en bain de sang, et réclame le châtiment des responsables des tirs qui ont tué six militants de l'opposition.
Le mouvement chiite, qui est soutenu par l'Iran et la Syrie, considère depuis de nombreuses années l'armée comme une alliée proche dans son combat contre Israël, mais les incidents de dimanche semblent avoir porté un coup à sa confiance.

Selon certains analystes, les vives critiques du Hezbollah contre l'armée pourraient aussi compromettre l'accession de son chef, le général Michel Souleïmane, à la présidence du Liban, affaiblir l'institution militaire et ouvrir la voie à de nouvelles violences de rues.
Les émeutes de dimanche, qui ont éclaté lorsque des manifestants ont brûlé des pneus et bloqué la circulation dans un quartier chiite de Beyrouth pour protester contre des coupures de courant, comptent parmi les pires violences au Liban depuis la guerre civile de 1975-90.
Six militants du Hezbollah et de la milice chiite alliée Amal ont été tués et plus d'une vingtaine d'autres blessés lorsque l'armée a ouvert le feu pour disperser les émeutiers.


"SOULEÏMANE N'EST PLUS ACCEPTABLE PAR L'OPPOSITION"

"Malheureusement, la comportement de l'armée n'a pas été conforme aux normes requises. Ils étaient nerveux et affolés. Je vous le dis clairement, l'armée n'a pas été à la hauteur de la tâche consistant à gérer l'affaire avec sagesse, a déclaré le député hezbollahi Hussein Hadj Hassan, lors d'un débat à la télévision.
Souleïmane, candidat de compromis à la présidence de la République, toujours vacante depuis l'expiration fin novembre du mandat du pro-syrien Emile Lahoud, est pressé d'identifier les responsables des violences.
Hassan a mis en cause un officier présent sur le terrain qui "mérite la médaille de guerre". Souleïmane a ouvert une enquête sur les violences et a reçu le chef de la milice Amal Nabih Berri, qui est aussi président de la Chambre des députés, et le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
"Cette enquête et le châtiment ultérieur des responsables de ce crime, qui qu'ils soient, est la seule manière de faire justice aux martyrs et d'asseoir dans le pays les principes de sécurité, stabilité et de sûreté", a affirmé Nasrallah dans un communiqué publié lundi soir après sa rencontre avec Souleïmane".
L'accession de Souleïmane à la présidence est retardée depuis plusieurs semaines par un désaccord entre la majorité pro-occidentale et l'opposition sur la composition d'un future gouvernement d'unité nationale.
Certains commentateurs libanais considèrent qu'elle est maintenant compromise. "Souleïmane, n'est plus un candidat à la présidence acceptable par l'opposition. Et l'armée elle-même n'est plus une institution dans laquelle l'opinion d'opposition a confiance pour préserver la sécurité et la stabilité", affirme ainsi Sateh Nourredine dans le quotidien pro-syrien As Safir.



Version française :
Marc Delteil
GAZA
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 29 janvier



Israël ne s'opposera pas
au contrôle de Rafah par Abbas


par Adam Entous


JERUSALEM (Reuters) - Israël annonce qu'il ne s'opposera pas à un éventuel accord entre l'Egypte et l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas pour un contrôle commun de la frontière au niveau de Rafah, ouverte à coups d'explosifs la semaine dernière par des activistes du Hamas.


Mais le Hamas, qui contrôle Gaza depuis la mi-juin, est hostile à la prise de contrôle de la frontière par les forces rivales du président palestinien et réclame un accord bilatéral avec les autorités égyptiennes sur le fonctionnement futur du terminal de Rafah.
Le Caire a accepté l'idée d'Abbas de rétablir le contrôle de la garde présidentielle d'Abbas à cette frontière, mais un dirigeant du Hamas a déclaré que le mouvement islamiste avait sa "propre idée" à soumettre aux dirigeants égyptiens.
L'avenir de la frontière de Rafah devait être à l'ordre du jour mercredi au Caire d'entretiens séparés entre les dirigeants égyptiens, d'une part, le Hamas et Abbas de l'autre.
En attendant, la frontière reste ouverte pour le septième jour consécutif, mais les forces égyptiennes ont tenté d'empêcher mardi des véhicules palestiniens de la franchir. Des activistes du Hamas ont tiré en l'air pour dégager le passage des véhicules.
Le Hamas a menacé d'ouvrir de nouvelles brèches à l'explosif dans le mur de séparation si les forces égyptiennes entravent le passage. Le Caire a affirmé pour sa part qu'il ne tolérerait plus de provocations du Hamas.
La proposition d'Abbas de rétablir son autorité à la frontière a obtenu l'assentiment des Etats-Unis, de l'Union européenne et des pays arabes, mais elle se heurtait jusque-là aux réticences israéliennes.


L'ÉGYPTE NE VEUT PAS CAUTIONNER LE BLOCUS

"S'ils le souhaitent tous, nous ne serons pas ceux qui saboteront l'accord. Donc, il sera mis en oeuvre", a déclaré un responsable israélien au fait des tractations en cours.
L'Union européenne en principe chargée de superviser le transit au point de passage de Rafah s'est déclaré prête à y renvoyer ses observateurs si Israël, l'Egypte et l'Autorité palestinienne parviennent à s'entendre.
Il reste à déterminer comment les forces palestiniennes vont pouvoir matériellement se déployer face au Hamas à la frontière égypto-gazaouie.
En faisant sauter en plusieurs endroits le mur concrétisant la frontière au niveau de Rafah, créant un immense afflux de Palestiniens vers l'Egypte, le Hamas a montré sa maîtrise du terrain.
L'Egypte ne veut pas sembler cautionner le blocus israélien de Gaza en refermant complètement la frontière mais elle craint les allées et venues des islamistes armés et leur effet de contagion sur son propre territoire.
Israël a souligné de son côté qu'il n'était pas question de laisser l'Autorité autonome palestinienne, qui n'exerce plus son administration que sur la Cisjordanie, contrôler la frontière entre Gaza et Israël, comme elle l'a proposé.


Version française :
Marc Delteil
GAZA
Source : lenouvelobs.com via l'Agence Reuters
en ligne le 28 janvier


L'UE envisage de renvoyer
des observateurs à Rafah


La décision dépend d'un accord préalable entre l'Autorité palestinienne, l'Egypte et Israël. Mercredi dernier, le point de passage entre l'Egypte et la bande de Gaza a été ouvert de force par des activistes palestiniens.


Frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza à Rafah


Réunie lundi 28 janvier à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont déclaré prêts à renvoyer des observateurs à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza, voire à d'autres points de passage vers le territoire palestinien, à condition que le Hamas garantisse leur sécurité."L'UE est prête à envisager de reprendre sa mission d'observation à Rafah", peut-on lire dans une déclaration adoptée par les ministres des Affaires des Affaires étrangères des Vingt-Sept.Une telle décision semble cependant encore lointaine à ce stade, dans la mesure où elle dépend d'un accord préalable entre l'Autorité palestinienne, l'Egypte et Israël, a-t-on souligné de source diplomatique.Point de passage forcéLe point de passage de Rafah, reliant l'Egypte au sud la bande de Gaza, a été ouvert de force par des activistes palestiniens mercredi dernier, permettant à des milliers de Gazaouis de se rendre en Egypte pour se ravitailler alors que le territoire est soumis à un blocus israélien.Des observateurs européens stationnaient à Rafah jusqu'à juin dernier, quand le Hamas s'est emparé de force du contrôle du territoire aux dépens du Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas.

L'Union européenne, qui comme Israël classe le Hamas comme organisation terroriste, a exprimé son soutien à la volonté d'Abbas de confier la surveillance des passages frontaliers de la bande de Gaza aux forces de sécurité palestiniennes.Obtenir l'aval du HamasMais Israël reste très réservé sur la question, estimant que les forces d'Abbas sont moins puissantes que celles du Hamas. L'UE examine aussi la possibilité de conclure des accords sur la surveillance des points de passage avec l'Etat hébreu.Mais les responsables européens et occidentaux présents dans la région estiment que le principal obstacle à ce projet est la sécurité et la difficulté d'obtenir l'aval du Hamas.Un des responsables de l'UE a souligné que les diplomates du bloc ne pouvaient pas s'adresser directement au mouvement islamiste. "Quelqu'un d'autre doit le faire. La situation avec le Hamas doit être clarifiée. Le Hamas doit accepter", a-t-il dit.

Un autre responsable européen impliqué dans les discussions a souligné que la situation en matière de sécurité était très délicate et qu'il faudrait du temps pour la débloquer.Capacités logistiques de la missionLe ministère des Affaires étrangères israélien a entamé des discussions préliminaires au cours du week-end avec les membres de la mission d'observateurs de l'UE, qui sont basés à Ashkelon, dans le sud de l'Etat juif.Durant la réunion, les responsables israéliens ont principalement posé des questions sur les capacités logistiques de la mission. Ils n'ont pas demandé spécifiquement le retour des observateurs européens au point de passage. (Reuters)
PEOPLE
Source : liberation via l'AFP et REUTERS
diffusée le 28 jnvier


Guigou déplore la pipolisation de Ségolène Royal


La députée socialiste a accusé lundi la candidate à la présidentielle d'être allée «sur le terrain» de Nicolas Sarkozy en évoquant sa rupture avec François Hollande lors d'une émission de Michel Drucker.


La députée PS Elisabeth Guigou a accusé lundi Ségolène Royal d'être allée «sur le terrain» de Nicolas Sarkozy en évoquant sa rupture avec François Hollande lors d'une émission de Michel Drucker.
«Je ne suis pas d'accord avec le fait de revenir sur un certain déballage de sa vie privée. Les Français méritent mieux. La politique, ce n'est pas "Les Feux de l'Amour", a dit l'ancienne ministre interrogée par la chaîne Public Sénat. Pour la gauche, courir sur ce terrain-là derrière Nicolas Sarkozy n'est pas très mali. Je pense que nous aurions intérêt plutôt à prendre l'exact contrepied, y compris sur le style».L'ex-candidate PS à la présidentielle «avait dit qu'elle arrêterait (...) c'est très dommage», déplore encore Mme Guigou. Ségolène Royal a évoqué dans «Vivement Dimanche», sur France 2, sa séparation d'avec le patron du PS François Hollande, son compagnon de 25 ans, disant la souffrance d'avoir été «trompée» et le soulagement de se sentir «libérée». La candidate à la présidentielle avait fait connaître sa rupture dans la foulée des législatives de juin 2007, affirmant alors qu'elle n'évoquerait plus sa vie privée.

lundi, janvier 28, 2008

IRAN
NUCLEAIRE
Source : lefigaro.fr via l'AFP
en ligne le 28 janvier


Iran/nucléaire:
"nouvelles voies" (Rice)


L'accord sur une nouvelle résolution de l'ONU contre l'Iran permettra à la fois de durcir les sanctions actuelles et d'ouvrir la voie à d'autres actions pour contrer le programme nucléaire iranien, a indiqué la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.Il n'y a "pas de mystère sur le fait qu'une telle résolution est le résultat de négociations", a déclaré Mme Rice, interrogée sur le fait de savoir si l'accord des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et de l'Allemagne répondait aux attentes de Washington."Le point important est que cela renforce (...) les sanctions contre l'Iran et ouvre la possibilité de nouvelles voies, comme par exemple les inspections de cargo", a souligné, Mme Rice, lors d'un point de presse en compagnie du chef de la diplomatie australienne Stephen Smith.Le Conseil de sécurité de l'ONU a commencé lundi à examiner de manière informelle de nouvelles sanctions contre l'Iran pour ses activités nucléaires, alors que Téhéran a mis en garde contre de "sérieuses conséquences" en cas d'adoption.Les ambassadeurs des quinze Etats membres se sont réunis à la mission britannique auprès de l'ONU pour des discussions informelles sur ce projet de résolution approuvé la semaine dernière par les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents et de l'Allemagne..
BONNES
FEUILLES

Nous republions les principaux extraits du livre de souvenirs de Line Meller que avaient été mis en ligne, le mois dernir, en plusieurs coupures.


Blida et des poussières…
Une Algérie dans le miroir
Souvenir
Editions Romillat


J’aimais énormément accompagner ma tante au hammam. Pelotonnée dans ma « fouta » entre ses cuisses dodues, tout contre son ventre accueillant, je renaissais dans cette moiteur chaude dont l’odeur charnelle persisterait longtemps dans mes cheveux. J’appréciais moins le malaxage de mon cuir chevelu, brassé énergiquement, telle une serpillière, dans la mousse de savon de Marseille qui piquait mes yeux. Mais cette ardeur scrupuleuse pour une propreté sans faille trouvait sa récompense ultérieure. Une fois poussée la lourde porte de la salle de vapeur, qui se refermait sous le contrepoids du gros boulet de canon suspendu à une corde, nous arrivions dans la salle de repos, atrium doté d’un bassin-fontaine carrelé, et là, je me retrouvais pénétrée de bien-être, allongée sur une natte, le corps enveloppé dans une grande serviette moelleuse, tout engourdie de tiédeur.
Récit
La nuit vibre des rires et des applaudissements de l’assistance qui trépigne et scande la marche militaire. Du brouhaha joyeux fuse tout à coup soudain une clameur plus haute : « A bas les Juifs ! » Le cri est repris ça et là, impalpable frisson qui parcourt la foule. Mais les vociférateurs restent isolés, les participants n’étant sans doute pas encore assez « chauffés ». Pourtant un jeune homme, parmi les spectateurs massés devant l’Hôtel d’Orient, se dresse sur la pointe des pieds pour dominer les premiers rangs et lance, d’une très belle voix de gorge qui porte loin : « Mort aux Juifs, mort aux Juifs, il faut tous les tuer ! »
Pendant que les têtes se retournent pour voir d’où vient cette sommation, le jeune homme s’affaisse soudain.


…………………………………………………………………………………….
Quand on l’extrait de sa gangue humaine, il a cessé de vivre. Sur sa poitrine continue à s’étendre une mare rouge et gluante. Il vient d’être poignardé au coeur.

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Conte
L'espoir broyé
-."Ne pleure pas, Ouria! J'en ai connu tant et tant de femmes qui se désolaient de n'avoir pas d'enfants. Ce sont maintenant des mères comblées. Elles en ont eu un, et deux, et trois, autant qu'elles en voulaient, autant qu'elles en pouvaient.
- Quel immense bonheur...pour les autres, mère, pour les autres !
- Pour les autres et pour toi, Ouria, si tu le veux vraiment.
- Je ferais n'importe quoi pour porter dans mon ventre l'enfant de mon époux !


……………………………………………………………………………
- Sois très attentive. Le premier vendredi qui suit la nouvelle lune, rends-toi au cimetière des Juifs.
- Au cimetière des Juifs, moi, servante de Mahomet ?
- Au cimetière des Juifs, toi, fille d'Abraham.


[………………………………………………………………………]
- Mère, il n'y avait plus de tombe, il n'y avait plus d'oliviers, il n'y avait plus de cimetière. Il n'y avait que des monstres de métal qui écrasaient les dernières dalles, les dernières pierres, les dernières plantes. Et d'autres ogres d'acier qui éventraient la terre des morts et creusaient d'immenses fosses.
Et dedans, ils vont planter des murs et faire pousser des immeubles. De grandes maisons, mère, pleines de cris d'enfants.
Oh mère, toutes ces voix d'enfants dans mes oreilles ! Tous ces rires joyeux des enfants des autres !..."

PASSERELLE
Source : la newsletter du CRIF
diffusée le 28 janvier


Alliot-Marie dénonce
"les violences des extrémistes
se réclamant du judaïsme"


Dans une interview à la Croix, Michèle Alliot-Marie considère que « certains ont une conception archaïque de la laïcité » et que « certaines modalités de la loi de 1905 qui créent des entraves à l’exercice des cultes doivent être adaptées ».
Interrogée sur l’inquiétude de la communauté juive face aux actes antisémites, la ministre de l’intérieur en charge des cultes répond : « Les autorités juives elles-mêmes reconnaissent que, grâce aux efforts faits depuis cinq ans, notamment en matière de sécurisation des bâtiments communautaires, les choses ont changé. Il faut bien sûr être vigilant. Je sais et je comprends la sensibilité de la communauté juive à ce sujet. J’y suis très attentive. Dans les cas les plus récents, deux au moins étaient le fait de gens qui sortaient d’hôpitaux psychiatriques. Les autorités juives sont conscientes aussi que des actes de violence peuvent être commis par des petits groupes d’extrémistes se réclamant du judaïsme. Dans un cas comme dans l’autre, c’est intolérable. »
LAÏCITE
Source : lemonde.fr en ligne le 28 janvier


Le président du Conseil du culte musulman,
M. Boubakeur, propose un "moratoire"
sur la loi de 1905


A l'issue d'une réunion de son conseil d'administration, dimanche 27 janvier, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a fixé au 8 juin la date des prochaines élections destinées à renouveler les représentants régionaux et nationaux de l'islam de France.
Pour ce troisième processus électoral depuis 2003, date de la création des instances musulmanes représentatives sous l'impulsion du ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, les diverses composantes du CFCM sont toujours aussi clivées selon les nationalités d'origine et les courants incarnés par leurs responsables.

Quatre candidats se sont mis sur les rangs pour assurer la présidence du CFCM. Les deux poids lourds et rivaux, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, président du conseil depuis son origine, et Fouad Alaoui, vice-président de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) et du CFCM, seront en concurrence avec Haydar Demiryurek, secrétaire général du conseil, représentant d'une partie des Turcs de France, hypothétique candidat de compromis, et avec un représentant marocain, dont le nom n'est pas encore connu.
Paralysé par des querelles de personnes et une incapacité à parvenir à des décisions collégiales, le CFCM, cinq ans après sa création, présente un maigre bilan, si l'on excepte l'installation des aumôniers militaires et pénitentiaires. Annoncée en octobre, la Fondation des œuvres de l'islam, censée permettre le financement transparent des mosquées et présidée par M. Boubakeur, est au point mort.
Faute d'impulsion nationale, nombre de conseils régionaux du culte musulman (CRCM) peinent à mettre en œuvre une organisation de l'islam local efficace. Le CFCM n'a pas su non plus gagner son autonomie par rapport aux pouvoirs publics qui l'ont mis en place. Ces derniers, attachés à la pérennité d'une instance "représentative", demeurent actifs dans son fonctionnement.


"TROP FRILEUX"

Face à un tel bilan, les représentants du CFCM se disent convaincus de la "nécessité d'opérer une évolution notoire des structures du CFCM et des CRCM". De manière inédite, les candidats se sont engagés à présenter un programme d'ici à quelques semaines. Ils pourraient profiter du climat provoqué par les propos récents du chef de l'Etat sur l'importance qu'il entend donner aux religions dans la société pour pousser leur avantage.
Interrogé par Le Monde, M. Boubakeur lance l'idée d'un "moratoire de dix ou vingt ans" sur la loi de 1905, qui interdit tout financement public des lieux de culte, afin d'opérer un "rattrapage" des besoins de l'islam. "Il faut donner un peu de respiration aux associations qui gèrent les lieux de culte", juge-t-il.
Convaincu que "c'est aux fidèles de financer les mosquées", M. Alaoui, de l'UOIF, s'engage, lui, "à faire fonctionner le CFCM pour qu'il sorte de sa léthargie". "Le CFCM a été trop frileux sur les sujets de société alors même que la République est aujourd'hui moins frileuse envers les religions", constate-t-il.
Au final, le choix, éminemment politique, du "représentant des musulmans de France" pourrait pourtant se jouer, comme en 2003 et 2005, sur la personnalité des candidats. Sans illusion sur le processus électoral enclenché dimanche, certains responsables du CFCM assurent déjà qu'en cas de blocage sur la désignation du président, l'arbitrage se fera à l'Elysée.


Stéphanie Le Bars
ÇA,CEST
DU SPORT!
Source : yahoofrance.sport en ligne le 26 janvier


ERLICH / RAM



Titre de la rédaction
de Diasporablog :


PREMIERE GRANDE VICTOIRE
DANS UN TOURNOI
DU GRAND CHELEM
DU TENNIS ISRAELIEN



Open d'Australie:
la paire israélienne remporte
le double hommes


MELBOURNE (Reuters) - La paire israélienne Jonathan Erlich-Andy Ram a remporté samedi 7-5 7-6 (7-4) la finale du double messieurs de l'Open de tennis d'Australie face aux Français Arnaud Clément et Michaël Llodra.
C'est la première fois qu'une paire israélienne remporte un titre du Grand Chelem.
Vendredi, dans la finale du double dames, l'Israélienne
Shahar Peer et la Biélorusse Victoria Azarenka avaient dû s'incliner face aux Ukrainiennes Alona et Kateryna Bondarenko.
La finale du double hommes, qui suivait celle du simple dame remportée par la Russe
Maria Sharapova face à la Serbe Ana Ivanovic, avait dû être interrompue lors du premier set en raison d'une violente averse sur la Rod Laver Arena, alors qu'Erlich et Ram menaient 4-2.
Le toit installé, le match avait pu reprendre une demi-heure plus tard, les deux Français, victorieux à
Wimbledon, faisant alors preuve de plus de mordant, mais les Israéliens empochaient finalement ce premier set 7-5.
Dans la deuxième manche, les Israéliens avaient la possibilité de prendre une avance 5-3 mais Clément et Llodra revenaient pour mener 6-5 avant que leurs adversaires ne l'emportent au tie-break.


Greg Stutchbury,

version française :
Guy Kerivel
PASSERELLE
Source : la newsletter d'Israël Magazine
diffusée le 28 janvier


Intifada 2000

Le procureur général de l'Etat d'Israël, Meni Mazouz, a annoncé hier l'abandon définitif des poursuites à l'encontre des policiers qui avaient tué douze Arabes israéliens et un Palestinien lors de la répression de manifestations au début de l'Intifada en octobre 2000. Le conseiller juridique du gouvernement qui tient le rôle de procureur de l'Etat, a annoncé publiquement qu'il n’existait pas de preuves suffisantes pour inculper les policiers. Des représentants de la minorité arabe ont évidemment vivement dénoncé l’ “impunité" dont ont bénéficié les policiers, annonçant une réunion du Comité de suivi qui regroupe l'ensemble des édiles arabes israéliens pour décider des réactions. Le député arabe israélien, Jamal Zahalka (Balad), a contesté la décision de Meni Mazouz et a affirmé qu’Israël blanchit ainsi le meurtre de nos enfants.. Il a appelé la Commission supérieure de suivi des Arabes israéliens à envoyer une délégation officielle à l'Onu pour porter plainte contre l'Etat d'Israël…
LESPRIMAIRES
AUXETATSUNIS
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 28 janvier



Le sénateur Edward Kennedy va soutenir Barack Obama
28.01.08 08h02
OAS_AD('Frame1');
Consultez les dépêches vidéo des agences AFP et Reuters, en français et en anglais. Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts

WASHINGTON (Reuters) - Le sénateur du Massachusetts Edward Kennedy va apporter lundi son soutien à la candidature de Barack Obama à l'investiture démocrate, ont rapporté des sources au sein du parti de l'âne.
Selon une source proche du sénateur, "Ted" Kennedy, le plus jeune frère de John F. Kennedy, devrait en faire l'annonce à l'Université américaine à Washington.

Il sera accompagné par sa nièce, Caroline Kennedy, la fille du président assassiné, qui a déjà apporté son soutien au sénateur de l'Illinois.
Elle a écrit dimanche dans une tribune publiée dans le New York Times : "Je n'ai jamais eu un président qui m'a inspiré de la façon dont les gens m'ont dit que mon père les avait inspiré. Mais pour la première fois, je pense avoir trouvé l'homme qui pourrait être ce président - pas seulement pour moi mais pour une nouvelle génération d'Américains".
La désignation du candidat du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre divise le clan Kennedy.
Kathleen Kennedy Townsend, fille du sénateur Robert F. Kennedy et ex-gouverneur adjoint du Maryland, s'est ralliée à la sénatrice de New York Hillary Clinton.
"Je respecte la décision de Caroline et de Teddy mais j'ai fait un choix différent", explique Kathleen Kennedy Townsend dans un communiqué.
"Bien que j'admire énormément le sénateur Obama, je connais Hillary Clinton depuis plus de 25 ans et j'ai vu de moi-même comment elle obtenait des résultats. En tant que femme, responsable et personne de conviction, je pense qu'Hillary Clinton serait le meilleur choix possible pour la présidence", ajoute-t-elle.


Joanne Allen,


version française :
Gwénaelle Barzic
LESPRIMAIRES
AUXETATSUNIS
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 28 janvier



Le sénateur Edward Kennedy va soutenir Barack Obama
28.01.08 08h02
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WASHINGTON (Reuters) - Le sénateur du Massachusetts Edward Kennedy va apporter lundi son soutien à la candidature de Barack Obama à l'investiture démocrate, ont rapporté des sources au sein du parti de l'âne.
Selon une source proche du sénateur, "Ted" Kennedy, le plus jeune frère de John F. Kennedy, devrait en faire l'annonce à l'Université américaine à Washington.

Il sera accompagné par sa nièce, Caroline Kennedy, la fille du président assassiné, qui a déjà apporté son soutien au sénateur de l'Illinois.
Elle a écrit dimanche dans une tribune publiée dans le New York Times : "Je n'ai jamais eu un président qui m'a inspiré de la façon dont les gens m'ont dit que mon père les avait inspiré. Mais pour la première fois, je pense avoir trouvé l'homme qui pourrait être ce président - pas seulement pour moi mais pour une nouvelle génération d'Américains".
La désignation du candidat du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre divise le clan Kennedy.
Kathleen Kennedy Townsend, fille du sénateur Robert F. Kennedy et ex-gouverneur adjoint du Maryland, s'est ralliée à la sénatrice de New York Hillary Clinton.
"Je respecte la décision de Caroline et de Teddy mais j'ai fait un choix différent", explique Kathleen Kennedy Townsend dans un communiqué.
"Bien que j'admire énormément le sénateur Obama, je connais Hillary Clinton depuis plus de 25 ans et j'ai vu de moi-même comment elle obtenait des résultats. En tant que femme, responsable et personne de conviction, je pense qu'Hillary Clinton serait le meilleur choix possible pour la présidence", ajoute-t-elle.


Joanne Allen,


version française :
Gwénaelle Barzic
LESPRIMAIRES
AUXETATSUNIS
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 28 janvier



Le sénateur Edward Kennedy va soutenir Barack Obama
28.01.08 08h02
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WASHINGTON (Reuters) - Le sénateur du Massachusetts Edward Kennedy va apporter lundi son soutien à la candidature de Barack Obama à l'investiture démocrate, ont rapporté des sources au sein du parti de l'âne.
Selon une source proche du sénateur, "Ted" Kennedy, le plus jeune frère de John F. Kennedy, devrait en faire l'annonce à l'Université américaine à Washington.

Il sera accompagné par sa nièce, Caroline Kennedy, la fille du président assassiné, qui a déjà apporté son soutien au sénateur de l'Illinois.
Elle a écrit dimanche dans une tribune publiée dans le New York Times : "Je n'ai jamais eu un président qui m'a inspiré de la façon dont les gens m'ont dit que mon père les avait inspiré. Mais pour la première fois, je pense avoir trouvé l'homme qui pourrait être ce président - pas seulement pour moi mais pour une nouvelle génération d'Américains".
La désignation du candidat du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre divise le clan Kennedy.
Kathleen Kennedy Townsend, fille du sénateur Robert F. Kennedy et ex-gouverneur adjoint du Maryland, s'est ralliée à la sénatrice de New York Hillary Clinton.
"Je respecte la décision de Caroline et de Teddy mais j'ai fait un choix différent", explique Kathleen Kennedy Townsend dans un communiqué.
"Bien que j'admire énormément le sénateur Obama, je connais Hillary Clinton depuis plus de 25 ans et j'ai vu de moi-même comment elle obtenait des résultats. En tant que femme, responsable et personne de conviction, je pense qu'Hillary Clinton serait le meilleur choix possible pour la présidence", ajoute-t-elle.


Joanne Allen,


version française :
Gwénaelle Barzic

dimanche, janvier 27, 2008

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 27 janvier



Des échauffourées font huit morts à Beyrouth

par Laïla Bassam


BEYROUTH (Reuters) - Huit personnes ont été tuées par balles dimanche à Beyrouth, au cours de violences qui comptent parmi les plus graves depuis la fin de la guerre civile libanaise en 1990.
Selon une source proche de l'opposition, ces victimes étaient membres soit du Hezbollah, soit du mouvement chiite Amal. En outre, au moins 29 personnes ont été blessées.

Les échauffourées ont gagné en intensité après la mort d'un premier militant, membre du mouvement chiite Amal, alors que l'armée intervenait pour disperser une manifestation organisée contre les coupures de courant.
L'armée, considérée comme neutre dans la crise politique qui oppose le gouvernement du Premier ministre Fouad Siniora, soutenu par l'Occident, et l'opposition pro-syrienne, a dit enquêter pour déterminer qui était à l'origine du premier tir.
D'autres tirs nourris ont été entendus par la suite et des hommes en armes ont été vus dans les rues avoisinantes. Des véhicules ont été incendiés et les manifestations se sont propagées au-delà de la capitale, gagnant des villages chiites du sud du pays et de la vallée de la Bekaa, dans l'Est.
Dans Beyrouth, des protestataires ont dressé des barrages à l'aide de pneus enflammés. Les manifestants ont bloqué plusieurs grandes artères, dont celle qui mène à l'aéroport.


RÉUNION MINISTÉRIELLE AU CAIRE

Le mouvement Amal, que dirige le président du parlement Nabih Berri, a appelé ses partisans à cesser de manifester. "Nous n'avons rien à voir avec cette action. Nous appelons les gens à ne pas réagir. Nous les appelons à se retirer des rues", a déclaré à Reuters un responsable d'Amal, Ali Hassan Khalil.
Le mouvement Amal fait partie d'une alliance d'opposition qui, depuis plus d'un an, réclame davantage de pouvoir au gouvernement Siniora.
L'armée s'est déployée quant à elle dans le secteur des échauffourées, Mar Makhaeïl, situé dans le sud de Beyrouth, près du lieu d'une fusillade - Aïn Roummaneh - qui déclencha la guerre civile de 1975-90.
A Aïn Roummaneh, une grenade a fait sept blessés et des voitures ont été incendiées.
Les heurts de dimanche se sont produits alors que les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe étaient réunis au Caire pour trouver une formule permettant l'élection d'un nouveau président.
Le Liban n'a plus de chef d'Etat depuis novembre en raison des désaccords entre la majorité et l'opposition, même si les deux camps se sont entendus sur le nom du général Michel Souleimane, le chef de l'armée, réputé pour sa neutralité dans le conflit politique.



Version française :
Jean-Stéphane Brosse et Eric Faye
PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive.TV
diffusée le 27 janvier


Mahmoud Abbas optimiste.
"Les négociations seront terminées avant la fin 2008"

Le premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas ont décidé de se rencontrer ce dimanche à Jérusalem, quelques jours seulement après une rencontre innatendue à Ramallah entre Mr Abbas et certains députés du parti Kadima. Malgré des tensions évidentes en raison des récents développements survenus dans la bande de Gaza, le président palestinien a renouvellé ses espoirs d'arriver à la conclusion d'un accord avant la fin de l'année 2008.
BIENVENUE
A...

LA FRATERNITE DES JUIFS NOIRS
DE FRANCE

C'est un évènement qui fera date. Quelques centaines de Noirs originaires des cinq continents et des Iles françaises du Pacifique viennent de se réunir auour d'une structure : la Fraternité des Juifs Noirs de France. Ils sont Noirs et fortement attachés à leur foi juive. Qu'ils soient juifs en ligne direct ou convertis! Ils revendiquent leur pleine appartenance à la communauté juive française et souhaitent qu'ils soient reconnus comme membre à part entière de cette communauté.
A la tête de cette initiative qui, parrions-le, ne manquera pas de susciter maints interrogations et débats au sein de la communauté juive, institutionnelle en particulier, Edouard Nduwa, français d'origine congolaise, converti au judaïsme depuis de nombreuses années, qui, actuellement, est le Secrétaire Général du Conseil Représentatif des Associations Noires en France.
Diasporablog est heureux que notre ami Edouard -Guershon est son prénom hébraïque- Nduwa ait choisi notre blog pour présenter son association et s'engage à ses côtés et aux côtés de la communauté juive noire de France, et d'ailleurs pour ses droits à la reconnaissance de son identité juive.

Bernard Koch


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Pour une histoire des juifs noirs de France

Site : www.fjn.123.fr
Contact : guershonn@yahoo.fr

L’histoire du judaïsme français fait l’objet d’un renouveau très net depuis quelques années.
Depuis quelques années, la communauté juive de France voit un nombre des juifs noirs accroître dans les différentes synagogues. Pourtant, les juifs noirs vivant en France sont pratiquement invisibles. Il est sans doute intéressant et utile de s’interroger sur les raisons de cet angle mort dans la communauté juive.

L’histoire de juifs noirs est un champ actif de recherche dans de nombreux pays du monde mais en France, elle demeure à l’écart, et même, très largement minimisée. Il est certes, des voix de grande qualité qui s’élèvent, mais elles sont isolées.
Seulement, ils ne viennent pas tous d’Afrique mais plusieurs avaient transité par Israël. L’enjeu de l’analyse de cette question ne consiste pas seulement à examiner sous des angles nouveaux le fait social, mais aussi à réintégrer l’aspect dans l’histoire du judaïsme français dans ses marges. Car il n’existe pas d’un côté une "communauté juive blanche et une autre qui serait noire". La réalité d’une communauté juive serait celle , dans laquelle tout juif aurait sa place comme c’est le cas aux Etats-Unis et Londres où la communauté juive a une place centrale dans les représentations.
Autrement dit, la question de l’existence d’une "communauté juive" ne va pas de soi, puisqu’elle regroupe des groupes de personnes très hétérogènes les uns aux autres (avec des temporalités historiques très différentes).
On peut donc estimer qu’une meilleure visibilité des juifs noirs de France passe par leur meilleure visibilité dans la communauté, et donc par l’invention de formes de prise en compte appropriées. La "communauté pour tous". Car cette catégorie de population n’est pas une « communauté » organisée à part. A l’évidence, la proximité épidermique ne signifie à priori ni monolithisme ni similarité des vues ni connivence naturelle au sein de la communauté juive comme dans l’ensemble de la population française. A contrario, si les origines géographiques qui la traversent peuvent se chevaucher dans certaines circonstances sociales, ils ne s’ignorent pas moins superbement pour autant dans la vie quotidienne.
Cette population n’en constitue pas moins un groupe virtuel sans disposer encore pour autant d’un construit symbolique qui le rendrait reconnaissable à travers des signes stables rendant identifiable le contenu d’une identité commune . L’ « invisibilité » des juifs noirs peut être rapportée à la conjonction d’un double phénomène : d’une part, son déficit de reconnaissance symbolique par la communauté saisie globalement ; d’autre part, la vulnérabilité de ses membres à l’égard d’un processus d’assignation de rôles dévalorisés rendus possibles par des mécanismes de relégation et/ou d’exclusion sociales. Sur le premier plan, cette population est majoritairement perçue comme un corps social étranger à la communauté juive, encore largement appréhendée.


Nduwa Guershon